Avouons-le : les années 2000, c’était nul

  • C’est fou comme, avec une dizaine d’années de recul, on réalise à quel point ce qu’on écoutait avant pouvait être naze, parfois.

    Certes, les années 2000 ont été marquées par les « Kid A » de Radiohead, « The Blueprint » de Jay-Z ou « Discovery » de Daft Punk. Mais pas que. D’autres noms aujourd’hui bien moins fameux ont composé les playlists de nos baladeurs mp3 128mo ou, pour les meilleurs d’entre nous, iPods. En voici la liste, hélas non exhaustive.

    Peaches. Pertinente fut un temps, high-kickée hors de la scène des chanteuses extravagantes et provoc’ par la hype Lady Gaga. Petite mention tout de même pour l’effort fourni afin de tenter d’attirer l’attention sans relâche ces dernières années.

    Yeah Yeah Yeahs. Le Superbus ricain. Voilà, c’est dit. Bon, en mieux tout de même, certes. Sans doute parce que c’est ricain, justement. Que celui ou celle qui écoute encore les chants de Karen O nous jette la première pierre, on ne tentera pas de l’éviter. Promis.

    Animal Collective. L’ancêtre du commentaire « Like if u high » inhérent à chaque clip musical sur YouTube présentant des sonorités astrales  voire, parfois, un peu trop. Quoi qu’il en soit, si un jour, nous entrons en contact avec les aliens, notre terrain d’entente pourrait être Animal Collective.

    Of Montreal. Ou l’impression que, depuis sa création, le groupe s’efforce d’essayer de faire une blague que personne ne comprend. Quoi qu’il en soit, ça vieillit mal. Mais après le bug de l’an 2000, ça faisait du bien, toutes ces couleurs.

    Soulja Boy.  La réputation d’être l’un des pires rappeurs à avoir tenu le mic. Et ce depuis la création du terme mic. Le mérite d’avoir popularisé le combo fatal « refrain bidon mais entrainant + danse qui va bien ». Les Nae Nae, Dab et Dougie te remercient, Soulja Boy !

    Passion Pit. Un enivrant « Sleepyhead » et puis s’en va. Quoi qu’un peu lassant à la longue, ce morceau aura connu son heure de gloire en 2011 avec le jeu vidéo Little Big Planet 2.

    The Rapture. On dit merci à la série Misfits pour avoir popularisé le morceau Echoes. Pour le reste… Quel reste ? Cruel d’avoir sorti quatre albums pour rester à jamais connu comme étant « le groupe qui a produit la chanson du générique ».

    Owl City. Le Vanessa Carlton masculin. Terry Crews en moins, le côté « one hit wonder » en plus. Et une ambiance Toy Story/synthé dans la chambre d’ado/mèche frontale tombée en désuétude.

    My Chemical Romance. Le groupe préféré de ceux et celles qui tentent de réfuter leur passé mèchu. Ce n’est pas si grave, au fond, d’avoir mis un peu de crayon autour de ses yeux, une fois, pour essayer, les mecs. Promis.

    Kasabian. Club Foot. La série des navets Goal, FIFA 13 ou FIFA 14. Et désormais, un grincement de dents à l’entente des premiers riffs du morceau devenu plus populaire que le groupe. Mention spéciale, toutefois, pour avoir réussi à affilier un morceau rock alternatif aux terrains de football.

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