2021 M01 29
Et si un laboratoire californien, leader dans la production de tests antigéniques, venait de mettre fin à une année de disette culturelle ? On ne va pas s'enflammer non plus, mais le projet annoncé par INNOVA MEDICAL GROUP a de quoi faire saliver les amoureux de la musique - peut-être moins Olivier Véran et toute la clique du gouvernement. L'idée ? Mesurer la propagation du Covid-19 dans le cadre d'un événement culturel en milieu fermé, en s'appuyant notamment sur les expériences menées dernièrement à Barcelone ou Leipzig.
Barcelone va expérimenter le premier concert de 1000 personnes avec tests Covid à l’entrée.
— 🌻 Js Herpin 🏳️🌈🦄 #JusticePourLunaAvrilFouad (@jsherpin) January 23, 2021
La vraie volonté est celle qui se voit.
Mme @R_Bachelot, svp, réfléchissez à cette idée, elle est intéressante.
Cc @yuksek https://t.co/NCbP8rQgXs
Cette fois, le laboratoire souhaite malgré tout aller plus loin. Autrement dit, ne plus se limiter à 500 personnes, mais bien 1300 spectateurs, de préférence lors d'un évènement national. Soit les Victoires de la Musique. D'une part, parce que cette cérémonie regroupe tout un tas de professionnels de l'industrie musicale (producteurs, labels, tourneurs, producteurs, artistes). Mais aussi parce que les organisateurs se sont donné pour thème le soutien à la performance live.
« Évidemment, c'est un signe fort que nous voulons envoyer : il serait enfin possible aux artistes de retrouver la scène, et surtout leurs fans, sous un protocole sanitaire strict qui engage tout le monde : les organisateurs, les salles, et évidemment le public, a déclaré Jean-Yves de Linares, directeur général de l'Association des Victoires de la Musique. Et si tout le monde joue le jeu, nous pourrions enfin voir le bout de cette période terrible pour toute notre industrie. »
Au cœur de la proposition, bien sûr, diverses mesures sanitaires obligatoires : un test antigénique à l'entrée de la salle, la nécessité d’être négatif pour assister au concert, un questionnaire à renvoyer deux jours, puis cinq jours après l'évènement afin de mesurer les éventuelles contaminations, etc. Quelques conditions d’accueil finalement peu contraignantes, surtout quand on sait que ce serait la première expérimentation menée en France afin de favoriser la réouverture des salles culturelles.
Et aussi, on ne va pas se le cacher, l'implantation d'un nouveau laboratoire, bien conscient que « l'Europe continentale représente un marché stratégique ». Voilà, c’est fini, comme dirait Jean-Louis Aubert, parrain de cette édition 2021.