3 très bonnes raisons de filer à la Magnifique Society

Le festival, qui se déroulera du 23 au 25 juin au Parc de champagne, à Reims, est devenu au fil des années un événement important dans le paysage culturel français. Et voici trois bonnes raisons de prendre ses places, là tout de suite maintenant.
  • Parce que la programmation fait wink wink

    Si vous cherchiez à savoir comment équilibrer une programmation musicale en 2023, c’est simple : regarder celle de La Magnifique Society. Le festival, qui accueille peu d’artistes, fait passer la qualité avant la quantité avec une sélection réfléchie qui accorde une grande place aux révélations. Okay, les têtes d’affiche sont là comme elles sont aussi ailleurs (Angèle, Louise Attaque, Aya, Phoenix, etc.). Mais là où le festival se démarque, c’est dans les lignes un peu plus bas, avec le R’n’B engagé de Yendry (qui a grandi entre la République Dominicaine et l’Italie), le rap extravagant de Earthgang, les expérimentations soniques de 79rs Gang (formé par deux anciens chefs de tribus rivaux de la Nouvelle-Orléans) ou encore le cyberpunk de Lova Lova.

    Il suffit ensuite de rajouter le futur du rap (Prince Waly, Meryl, Kekra, Favé), le futur de la chanson française (Zaho de Sagazan), le futur du jazz (Domi & JD Beck), le futur de l’indie (Japanese Breakfast), le futur de l’afrobeats (Rema) ainsi que quelques artistes électroniques qui ne déçoivent jamais (Marina Trench, Yuksek) et vous obtiendrez une programmation qui met des paillettes dans les yeux. 

    Parce que la scène Royal Garden, décrit comme un temple de l'électro, mérite le détour

    En plus de Central Park et Club Trotter, ce sera le retour, pour la seconde fois, de la scène Royal Garden, décrit comme un temple des musiques électroniques. C’est ici que Yuksek — qui a créé le festival quand il s’appelait encore Elektricity en 2003 — animera un dancefloor géant aux côtés de Marina Trench et Hugo LX. Et c’est ici que Moonshiners, Bonne nuit à demain ou La Forge (un collectif de DJ de Reims) feront également tourner les vinyles. Une manière, aussi, de rendre hommage à l’histoire d’un festival qui a accueilli Justice, Brodinski, Birdy Nam Nam, Etienne Jaumet ou encore Étienne de Crécy par le passé.

    Parce que les ateliers de la « Petite Society » n’ont rien de superflu

    Si vous pensez qu’il n’y a rien à faire entre deux concerts à part boire des bières dans un gobelet en plastique recyclé, vous vous trompez. Chaque année, la « Petite Society » opère comme une petite société à part, avec de nombreux ateliers gratuits. Il y a les classiques (maquillage, couronnes de fleurs) mais aussi des tatouages éphémères, un défi pour faire le plus de bruit possible avec une batterie, des initiations aux instruments de musique ou encore un atelier pour « pimper » son totebag. Et comme le festival ne coûte que 5 euros par jour pour les moins de 11 ans, la « Petite Society », c’est aussi un endroit où les plus petits pourront faire une pause loin des décibels.

    Pour prendre sa place, c'est par ici.

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