Stevie Wonder plaque la Motown et envoie la purée sur 2 singles

Coup de tonnerre dans la musique américaine : après 60 ans d'un mariage presque sans encombres, Magic Stevie se décide enfin à reprendre les choses en main avec la création d'un nouveau label et deux singles de très bonne facture : "Where is our love song" et "Can't put it in the hands of fate". L'occasion aussi de rappeler à Pharrell Williams qui est le vrai patron ?
  • C'est un double séisme. Bon, mini, mais assez pour qu'on le remarque : le premier est l'annonce faite par Wonder de quitter le label qui l'a fait connaitre, où il avait signé avec Berry Gordy à l'âge de 11 ans. Bye bye Motown donc. L'autre nouvelle est que Stevie semble enfin prêt à se remettre au boulot après 15 ans d'hibernation. Son dernier album studio ? "A Time to Love" date de 2005 (sans qu'on en garde un souvenir mémorable). Quant aux singles, il faut remonter à 2016 avec Ariana Grande sur Faith

    Tout cela semble derrière. En 2020, Wonder fait sa révolution, retrouve la gnaque, envoie balader (gentiment) la Motown et annonce la naissance de So What the Fuss Music, son propre label. Et quoi de mieux, pour ouvrir le label, que deux singles dans la plus pure veine funk conscient by Stevie himself

     

    Les deux titres pourraient être parachutés sur un nouvel EP à paraitre en 2021 (présume-t-on) et vu l'engagement des paroles, on se doute bien que la date de sortie est tout sauf un hasard : à 3 semaines de l'élection du nouveau président des États-Unis, Stevie Wonder, comme d'autres, veut peser par les mots et les mélodies. On dit merci à Trump d'avoir permis le réveil de la machine à tubes, en marche depuis 1962, soit l'époque où John Fitzgerald Kennedy était encore locataire de la Maison Blanche. Une longévité dingue, quand on y pense : Wonder a "seulement" 70 ans. 

    Suite au prochain épisode.

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