Sortez les vestes en cuir : Queens Of The Stone Age lâche un titre de son nouvel album

  • Ça s'appelle "Villains", ça sort le 25 août et ça annonce un disque rugueux et taillé pour les stades. Premier single, produit par Mark Ronson, en écoute.

    Homme à tout faire. Qu’on le veuille ou non, Josh Homme a profondément marqué le paysage rock des années 2000 et 2010. Pour résumer, façon Wikipédia, disons qu’il a notamment fondé les Eagles Of Death Metal, amené les Arctic Monkeys dans une toute autre direction avec « Humbug » et « Suck It And See », offert un lifting complet à Iggy Pop l’année dernière avec « Post Pop Depression », composé la B.O. d’un film présenté à Cannes cette année, In The Fade et, surtout tout raflé avec les Queens Of The Stone Age, un de ces groupes habitués à squatter les sommets du Billboard.

    « À quoi ressemble notre son à présent ? » (Josh Homme)

    Aucune raison pour que cela change avec « Villains », septième album à paraître le 25 août chez Matador Records (Perfume Genius, Kurt Vile, etc.). « L’aspect le plus important dans la création de ce disque, ça été de redéfinir notre son, de nous questionner et de tenter de répondre à la question : « À quoi ressemble notre son à présent ? » Si tu continues à enregistrer des disques et que ton son n’évolue pas, tu deviens une parodie de ce son original« , a tenu à expliquer Josh Homme dans le communiqué de presse. Le résultat de cette réflexion, le voici :

    LOURD. Pour éviter de tomber dans la caricature, Queens Of The Stone Age a donc fait appel ici à Mark Ronson, grand fan du groupe et véritable maître à penser de la pop music mondiale depuis le milieu des années 2000 (Amy Winehouse, Adele, Lily Allen). Au risque d’aseptiser un son fait d’intentions bluesy, de riffs puissants et de refrains calibrés pour les pogos ? Pas vraiment. À l’écoute du premier single, c’est même tout l’inverse qui se produit : The Way You Used To Do est un titre qui puise ses racines dans les premiers albums du groupe pour mieux les réinventer au contact d’une production à l’efficacité imparable. C’est nerveux, musclé et ça promet de futurs concerts furieux. Les spectateurs présents à Berçy le 7 novembre prochain sont d’ores et déjà prévenus.

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