Le masque n'est officiellement plus obligatoire pour assister à des concerts

Pour les vaccinés, c'est la fin d'un calvaire qui aura duré 1 an et demi. Pour tous les autres, c'est direction la file d'attente direction le stand de vaccination.
  • Le pass sanitaire, une vraie bonne nouvelle ? Certes, mais avec un parfum de "oui, mais...". En cause : le sentiment de punition qui continue de contaminer celles et ceux refusant la vaccination obligatoire, mais aussi ceux qui lisent cet article, puisque l'annonce du 20 juillet du ministre de la Santé, Olivier Véran, fait redouter un énième virage : "le pass sanitaire, à compter de demain [le 21 juillet, Ndr], sauf contre-ordre des préfets en fonction de la situation épidémique, on s'assure que toutes les personnes qui rentrent sont soit vaccinées complètement ou elles ont un test très récent qui est négatif, pourront enlever le masque".

    On décrypte : officiellement, et à compter du 21 juillet, tout événement culturel réunissant plus de 50 personnes en un même lieu ne sera plus obligé d'imposer le masque aux participants, dès lors qu'ils sont en mesure de présenter une preuve de vaccination complète ou un test négatif de moins de 48 heures.

    Et la mesure vaut pour tous les lieux culturels. Oui, mais sauf que l'annonce intervient alors que la France connaît une flambée de contaminations jamais vue, et ce en raison du variant Delta. Les experts, ceux mêmes qui contredisent tous les pronostics optimistes depuis mars 2020, estiment que cette libération des visages pourrait être dangereuses à moyen terme, et donc condamner tout le monde à enfiler de nouveau le bout de tissu en cas de quatrième vague. 

    La nouvelle est donc à prendre avec des pincettes, mais avec un sourire tout de même. A l'horizon, l'espoir d'un monde où le concert ne sera plus la reproduction d'une triste scène d'hôpital avec gens masqués et assis, le tout à jauge réduite. 

    Le port du masque, lui, restera malgré tout obligatoire à partir du 30 août pour tous les salariés de lieux de spectacles. Avec le risque, encore une fois, que la situation sanitaire ne se détériore une fois encore. Un air hélas désormais très bien connu par tout le monde. 

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