2019 M07 5
Hell Yeah. Pourquoi travailler si l’on peut être payé pour faire une thèse sur le Metal ? Un professeur à Newcastle en Australie, Simon Springer, propose aux étudiants locaux et internationaux deux bourses pour se pencher sur la géographie sociale de la culture du Heavy Metal afin d’en connaître davantage sur sa relation avec le pays. Parmi les thématiques que vous devrez couvrir, des questions comme : quelle est la relation entre l'évolution culturelle du Heavy Metal en Australie et le colonialisme ? Le Heavy Metal australien est-il en grande partie un phénomène blanc ? Quelle a été la réponse à la diversité au sein de la scène ? Ou, tout simplement qu'est-ce qui distingue le Heavy Metal australien ? Selon le site du professeur, la bourse accorde une indemnisation de 25 000 euros par an.
Quitte à réaliser une thèse, autant la faire sur un sujet sympa. Le professeur explique son choix. Alors que les sous-genres tels que Black Metal, le Death Metal ou le Thrash Metal ont tous évolué dans des contextes géographiques spécifiques, ils viennent de pays nordiques. « L’Australie occupe une position unique dans cette évolution mondiale, en raison de son lien historique avec le Royaume-Uni et de ses affinités culturelles communes avec son créateur colonial. Bien qu’elle soit éloignée du cœur géographique de la culture Heavy Metal, l’Australie a développé sa propre approche unique et passionnée, produisant un certain nombre de groupes de haut niveau », écrit-il sur son site. Pour les fans de Voyager, Eyefear ou encore Ilium, c’est le moment de postuler. Les candidatures se clôturent le 15 août.