Ils inventent une intelligence artificielle qui joue du Death Metal à l'INFINI

Après avoir découvert l’invention de ces deux musiciens, on parie que vous ne tiendrez pas plus de quinze secondes.

On n’arrête pas le progrès. Alors que la science peine encore à imposer de vrais nouveaux instruments permettant de ranger la guitare et les platines au placard, il semble que certains musiciens aient décidé de prendre les devants.

C’est le cas des dénommés CJ Carr et Zack Zukowski. Inspirés par Slayer, Metallica et quelques autres enragés, les deux compères ont eu la géniale idée de faire chauffer les processeurs pour « nourrir » une intelligence artificielle avec des bouts de Death Metal, jusqu’à ce que la machine finisse par assimiler les codes et soit capable de composer une musique originale. Un petit exploit doublé par un autre : le titre à écouter ci-dessous joue à l’infini, et pour peu que YouTube soit encore ouvert dans 500 ans, il se pourrait bien que les cinq générations après vous puissent encore l’écouter.

My name is Dadabots. Plus doués en informatique qu’en marketing, CJ Carr et Zack Zukowski ont nommé leur robot slasher Dadabots. Dans un document modestement nommé Generating Black Metal and Math Rock: Beyond Bach, Beethoven, and Beatles, ces derniers expliquent que le metal est le genre parfait pour ce type d’expérimentations, en raison de ses rythmes rapides et codifiés.

Inutile de préciser qu’en l’état, ces gargouillements gastriques resteront inécoutables pour 99% de la population, mais ils préfigurent ce qui pourrait bientôt devenir la musique populaire dans un contexte économique de plus en plus compliqué (précaire ?) pour les musiciens humains.

D’autres « innovations » du même genre ont déjà été réalisées : Google proposait en début d’année aux internautes de composer des titres à la manière de Bach grâce à une AI, et encore avant cela, des robots générateurs se sont déjà révélés capables de composer comme Bob Dylan, les Stokes ou encore Kanye West. La véritable question, finalement, reste peut-être de savoir si ce dernier n’est pas en fait un troll robotique venu du futur pour tous nous anéantir.