Trois vraies bonnes raisons d’aller au festival We Love Green

Le premier festival parisien de l’été revient au Bois de Vincennes, après deux éditions annulées par la crise sanitaire. À cette occasion, We Love Green annonce un retour en grande pompe, avec trois jours de fête les 2, 4 et 5 juin, dont une première inédite ce jeudi 3 juin, et le tout sur fond d’écologie et d’engagements pour la planète, mais pas que. Trois bonnes raisons d’y aller, qu’on vous détaille ici.
Jacques Simonian

2022 M06 2

    • 1. Une Dream Team d'artistes

    Avant toute chose, We Love Green, c’est une histoire de musique. Depuis son lancement en 2010 dans le Bois de Vincennes à Paris, le festival a mis un point d’honneur à proposer une sélection éclectique et pointue, mêlant artistes français et internationaux. Parmi nos talents locaux et les autres, cette fête géante a déjà invité Charlotte Gainsbourg, Juliette Armanet, Aya Nakamura, Björk, Tame Impala ou encore King Krule. Autant de noms qui ont animé cette authentique sono mondiale, dont quelques-uns reviendront les 4 et 5 juin.

    We Love Green, c’est également une question de diversité. D’abord, des genres, comme avec le hip-hop et ses hybridations, qui sont célébrés sous toutes leurs formes. On se souvient des premiers pas de PNL sur les planches lors d’un événement estival, du récital de Booba, sans oublier les passages marquants de Tyler, The Creator, Future et Migos. Pour cette édition 2022, ce genre sera de nouveau mis en avant, notamment grâce au retour des « deux frères » les plus mystérieux du rap français, ainsi que de l’arrivée de SCH ou Laylow. Une entreprise que la musique électronique vient compléter à grand coup de DJ sets. La programmation définitive a de quoi faire rêver n’importe quel mélomane, qui plus est avec la confirmation tardive de Wet Leg. Cerise sur le gâteau, les hostilités commenceront cette année le jeudi 2 juin, pour une nuit de shows rythmée par Gorillaz, Jorja Smith ou encore Moderat. Autre nouveauté, le stand-up s’invite à la danse grâce à Fary et sa clique du Madame Sarfati Comedy Club.

    2. Une fête plus responsable.

    Sa programmatrice Marie Sabot nous le racontait récemment, cet événement n’est définitivement pas comme les autres. C’est une bonne chose de faire la fête, mais il faut la faire de manière responsable. En plus des principaux engagements que respecte le festival depuis des années et qu’on nous détaillait dans cet article, l’équipe de We Love Green va aller encore plus loin cette année en lançant notamment des initiatives. Tout va être mis en place afin de proposer une énergie 100 % renouvelable.

    Pour cela, il y aura des containers qui permettent de déployer 100 m2 de panneaux solaires. Ils alimenteront l’une des cinq scènes. Aussi, seront testées de grosses batteries qui emmagasinent l’énergie solaire durant la journée, pour la restituer le soir et éclairer les différents espaces. Bien sûr, en termes de nourriture, tout sera bio et local, et aucune vaisselle ne portera de trace de plastique. Vu les chef.fes présent.es (Minou Sabahi, Alessandra Montagne, Adrien Cachot et Valentin Raffali) pour le tout neuf « Chef Lab », il est facile de dire que le festival a mis les petits plats dans les grands. À noter que tout le monde pourra en profiter : les invendus alimentaires seront donnés. L’écologie, ça passe aussi par là.

    3. Faire danser et réfléchir

    En plus de sa partie festival, We Love Green a pour vocation de faire réfléchir les gens et de les écouter. C’est pour cela que depuis 2014 et la création du « Think Tank WE LOVE GREEN », les équipes affichent la même ambition : « Promouvoir les innovations de demain, retranscrire des témoignages engagés, amener des débats d’idées toujours portés par des penseurs.euses iconoclastes, des militants et des spécialistes du dérèglement climatique. »

    Avec cette édition 2022, l’espace dédié au Think Tank aura une place encore plus centrale. Sous le nouveau chapiteau, médias et personnalités se succéderont pour discuter et débattre, puis comprendre et prendre conscience des problématiques que traverse actuellement notre société. Parmi les thèmes qui seront abordés dans ce laboratoire d’idées, le jeune Hugo Travers évoquera certains sujets du journalisme d’aujourd’hui. La militante antiraciste Assa Traoré explorera ce nouveau concept qui vise à documenter les liens étroits entre la destruction du vivant et l’esclavagisme. Enfin, Mike Horn, le plus célèbre des aventuriers, sera là pour sensibiliser à la défense de notre planète et de ses océans.

    Crédit photo en une : Maxime Chermat

    We Love Green se tiendra les 2, 4 et 5 juin au Bois de Vincennes (Paris). Si vous voulez voir le programme complet, c’est ici, et pour vous procurer des places, c’est par là.

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