SuperParka : l’interview sans prise de tête

SuperParka, c’est l’histoire de Simon et Paco : deux potes d’enfance qui enregistrent sur leurs iPhones et font croire à leurs partenaires qu’ils ont un studio. Résultat : une approche totalement décomplexée de la musique et une mixtape "SUSHIBOUBOU#1" prévue pour avril... Il n’en fallait pas plus pour leur passer un coup de téléphone. Allo les gars ?
  • La musique de Superparka ça donne quoi?

    On voulait faire un truc viscéral qui viendrait de nous et qui ne serait pas du tout réfléchi. Notre musique est une sorte de mix entre le hip-hop et le R'n'B. On a essayé de faire des sons qu’on aimerait faire écouter à nos potes. En gros de la musique qu’on n’entend pas assez, selon nous. On kiffe passer notre temps à se faire écouter des morceaux, histoire de voir ce qu’on peut en faire et comment s’en inspirer.

    On a justement l’impression que vous avez pas mal d’influences nippones.

    On s’est rendu compte presque trop récemment que ça nous avait vachement influencés et que ça nous permettait de ne pas penser de la même façon. Ou en tout cas de ne pas avoir les mêmes idées que tout le monde. Par exemple, le travail de Masaaki Yuasa est une bonne source d’inspiration : il y a tellement de liberté dans ses films que ça développe l’imagination. On voulait modestement rendre hommage à ces œuvres qui nous ont fait découvrir d’autres mondes.

    Votre travail, et surtout le clip de Girl, fait aussi beaucoup penser à celui de Pharrell Williams.

    Ce qui nous fascine en ce moment c’est le côté a priori évident de certains trucs qui, en fait, le sont beaucoup moins. Par exemple, le travail de beatmakers comme Flying Lotus et Madlib est une grosse source d’inspiration. Pour Girl, c’est une référence à un autre artiste mais on va taire son nom... Après, on adore les breaks de Pharrell Williams, c’est vraiment l’artiste qu’on a écouté depuis notre enfance, à la radio tout ça… Du coup, on a un peu de Pharrell qui coule en nous, même si quand tu écoutes attentivement ses paroles, c’est hilarant : il raconte n'importe quoi. Finalement, c’est ça qui fait du bien : ce côté no-brainer qui ne prend pas la tête, c’est un truc qu’on cherche vachement.

    Quand on écoute vos morceaux on se demande comment vous vous y prenez pour les interpréter sur scène?

    Ça, il faudra venir voir. Il y a pas mal de personnes qui sont dubitatives alors qu’à l’origine le projet est vraiment pensé pour être joué sur scène. C’est ce qui nous a toujours le plus amusé, on ne voulait pas faire une simple adaptation même si on essaie d’avoir le même son que sur l’enregistrement. C’est un vrai challenge. En donnant vie à nos musiques, on a l’impression de faire un truc qui n’est pas souvent fait et c’est hyper excitant pour nous.

    "SUSHIBOUBOU#1" sortira le 20 avril, et Superparka sera en live au Pop Up du Label avec Geoffroy et Postaal (Dj Set). Plus d'infos ici. Et aussi le 12 juin au Badaboum.

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