Que sait-on de "Black Is King", l'album visuel de Beyoncé ?

Beyoncé n'en est pas à son premier coup d'essai. Par le passé, il y a déjà eu « B'Day Anthology Album », un album vidéo regroupant en 2007 les clips des treize chansons de son album « B'Day ». Puis « Beyoncé » six ans plus tard, où elle déclinait visuellement chaque chanson de son cinquième album studio. Et enfin, « Lemonade », qui s'est d'abord dévoilé dans un film d'une heure et dont le message (féministe, anti-raciste, en faveur de la cause afro-américaine) devrait rencontrer un écho tout aussi retentissant avec « Black Is King ». Soit un nouvel album visuel qui « s’attelle à réimaginer les leçons du Roi Lion à destination des jeunes rois et reines d’aujourd’hui, à la recherche de leurs propres couronnes ».

Toujours à l'affût de nouvelles idées à même de promouvoir sa musique, sans pour autant masquer un manque de créativité derrière des propos vaguement conceptuels, Beyoncé a donc trouvé dans son partenariat avec Disney un moyen de revisiter l'histoire des Afro-Américains à travers le prisme d'objets inscrits au panthéon de la pop culture. Tout ceci, disent les studios, dans l'idée de « raconter et célébrer le vécu des Noirs avec le monde entier ».

Dans les faits, cela se traduit ainsi : d’un côté, un film, en production depuis plus d'un an, tourné dans plusieurs parties du monde (Amérique, Angleterre, Afrique du Sud, Afrique de l'Ouest, Belgique) racontant « le voyage transcendant d'un jeune roi à travers la trahison, l'amour et l'identité de soi » ; de l’autre, un album enregistré auprès du gratin de l'entertainment américain comme Childish Gambino, Kendrick Lamar, Kelly Rowland, Pharrell et Jay-Z et basé sur la bande originale de The Lion King: The Gift - B.O. que Queen B avait pilotée en 2019. Après ça, libre à chacun d'y voir une énième démarche marketing ou la preuve que l'Américaine est défintivement plus puissante et créative que toutes ses concurrentes.

« Black Is King », le 31 juillet sur Disney+, disponible avec CANAL+.