Plus rien ne l'arrête : Orelsan prépare un nouveau long-métrage

Quitte à frôler l'overdose, Orelsan est partout ces dernières semaines : en tête des charts (138.929 ventes en une semaine, on le rappelle), au sommet des streams, en homepage sur Amazon Prime Vidéo, au stade Malherbe de Caen, dans la playlist d'Emmanuel Macron (« C’est quand même quelqu’un qui dépeint la société comme un sociologue », a déclaré le Président), et même en couverture de Télérama. Dans le dernier numéro de l'hebdomadaire culturel, le Normand s'est d'ailleurs livré quant à ses futurs projets, lui qui laisse penser à la fin de « Civilisation » que son quatrième album solo pourrait être le dernier - on connaît l'astuce, mais ça fonctionne toujours.

Ces prochains mois, il y aura bien sûr la tournée, et le nécessaire besoin de se retrouver avec soi-même une fois celle-ci achevée. Très bien, mais après ? « Je n’en ai pas encore fini avec mes projets d’écriture, mais je vais d’abord penser à moi. Ensuite, je m’occuperai des autres. En ce moment, j’écris une fiction pour le cinéma. », confie-t-il, forcément conscient de l'excitation que cette annonce peut provoquer chez ses fans, toujours plus nombreux depuis la diffusion du documentaire Montre jamais ça à personne.

Il faut dire qu'Orelsan reste sur deux réussites à l'écran - et encore, on met de côté ses cool apparitions dans Au Poste ! et La Flamme, voire ses voix pour One Punch Man et Mutafukaz. Il y a eu Bloqués, produit par CANAL+, et surtout le long-métrage Comment c'est loin, tourné à Caen et pensé comme un immense clin d'œil à ses premières années d'adulte, entre glande, rêves de carrière artistique et volonté de ne plus être ce type « inachevé ». 

À chaque fois, son potentiel comique, tout en retenue et nonchalance, séduisait. De même que la flopée de répliques plus ou moins cultes auxquelles ces deux projets ont donné naissance. Dès lors, la pression est grande, mais pas si difficile que ça à gérer pour un homme qui écrase tout actuellement et qui, si ça se trouve, est déjà en train de donner vie au long-métrage pitché à Gringe dans l'intro de Casseurs Flowters Infinity : « Tu vois quand dans les films quand y’a plus personne qui peut sauver le monde et qu’ils sont obligés d'réunir une équipe d'experts qui n'a pas travaillé ensemble depuis longtemps ? ».