Le meilleur cadeau de la semaine, c'est cette poupée productrice de tubes électro
La poupée s’appelle Kavi Sharma, elle fait et produit de la musique en utilisant un ordinateur, un synthé et drum pad et qui sait, peut-être qu’elle créera des vocations.
2023 M01 14
À la question : comment devient-on DJ ou productrice de musique électronique, peu de femmes répondent « en jouant à la poupée quand j’étais plus petite ». Mais dites-vous que ça pourrait changer. Car aux USA, la société Mattel a dévoilé une nouvelle poupée dans sa collection American Girl : la poupée productrice de musique électronique. Et voici son histoire.
Kavi a 12 ans. Elle habite dans le New Jersey. Elle est donc au collège et sa passion, c’est la musique. D’ailleurs, sur le site de Mattel, on peut lire que lorsqu’elle a « besoin d'une pause dans ses études, Kavi se détend et se ressource en jouant des airs de spectacle sur son clavier, tout en chantant évidemment ». Mais comme l’école c’est important, la jeune fille doit déjà apprendre à jongler entre les devoirs à la maison et la musique. Son background a été imaginé par l’autrice d’origine indienne Varsha Bajaj et Kavi elle-même est une poupée qui a des origines d’Asie du Sud. C’est d’ailleurs la première fois qu’une poupée avec ces orignes-là est créée pour la série « American Girl ».
Il est bien évidemment possible d’acheter Kavi avec son set-up. La jeune fille possède un ordinateur — sûrement avec un logiciel comme Pro Tools comme on peut le voir sur les images, un synthétiseur, un drum pad et des micros. Fun fact : le synthé fonctionne vraiment et permet de s'amuser tout en faisant jouer de la vraie musique à Kavi (à noter qu’il est possible d’acheter pour Kavi des accessoires de danse — façon Bollywood — ou encore une tenue et des accessoires de yoga).
Quoi qu’il en soit, Kavi possède chez elle tout ce qu’il faut pour créer le prochain tube TikTok qui lui permettra de signer sur un label. Mais au-delà de son futur succès imaginaire, cette poupée est une double bonne nouvelle, aussi bien pour les minorités que pour les filles, deux populations moins représentées de manière générale dans la pop culture, et encore moins dans la musique. Certes, ce n’est pas une poupée qui réduira les inégalités, mais elle prouve que les mentalités évoluent dans le bon sens.