Le jour où Last Train a fait trembler La Maroquinerie

Mercredi dernier, le groupe de rock français Last Train a investi La Maroquinerie pour un concert coup de poing, clôturant avec fracas une tournée intense étalée sur plus de trois années. Jack était dans le public, boitier au poing, pour capturer l’intensité d’un live qui marquera certainement l’histoire de la formation alsacienne.
  • Six mois après leur démonstration de force à l’Olympia, les Last Train cultivent l’envie de retrouver la fureur d’une salle où les frontières entre public et artistes s’estompent. La mythique Maroquinerie arrive très vite dans l’équation. Sold out en quelques heures, ils se refusent à dégainer d’autres dates. « Il faut se faire rare » nous dit Marie, leur attachée de presse.

    Jean-Noël Scherrer, chanteur des Last Train, sur la scène de La Maroquinerie

    C’est très certainement l’une des nombreuses raisons qui explique l’intensité émotionnelle vécue par les 500 personnes présentes ce soir de septembre. Du très beau The Big Picture, à la fois titre éponyme de leur dernier album et petite merveille instrumentale, à quelques « vieilleries » pour reprendre les mots de Jean-Noël, chanteur de Last Train, la prestation des Alsaciens nous a envoyé creuser au plus profond de nous-mêmes.

    Alternant moments introspectifs, rythmés par les remerciements salvateurs du public, et passages plus énervés, les Last Train ont réussi à nous prouver, une fois de plus, que le rock tricolore a encore de beaux jours devant lui. Bref, c’était les Last Train à La Maroquinerie, et c’était un très beau bordel : 

    Crédits photos : Mael Buron pour Jack.

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