Homophobe et climato-sceptique, le boss de Coachella n’a rien d’un hippie

  • Coachella, ce n’est pas seulement les stars et les couronnes de fleurs. C’est aussi la pensée conservatrice de son propriétaire, l’homme d’affaires Philip Anschutz, actuellement au centre d'une polémique aux États-Unis.

    Comme quoi, tout n’est pas rose à Coachella. Derrière les gros noms d’une programmation XXL taillée pour séduire, le festival californien réserve bien d’autres surprises. Pas toutes excellentes. Il y a bien sûr le fait que les programmateurs délaissent complètement le metal et le punk, deux genres musicaux pourtant historiquement liés à l’événement. Mais il y a surtout ces révélations tombées ce matin autour de Philip Anschutz, le propriétaire de Coachella.

    À la tête de l’entreprise AEG (Anschutz Entertainment Group), l’homme d’affaires américain, 77 ans, aurait ainsi apporté son soutien, financier et moral, aux groupes Alliance Defending Freedom, National Christian Foundation et Family Research Council, tous opposés aux lois LGBT. Le site de ce dernier affiche même clairement son opposition au mariage pour tous en revendiquant des positions qui épinglent l’homosexualité, les transgenres et les pro-avortement.

    Selon le site américain UPROXX, ce ne serait pas la première fois que Philip Anschutz se trouve au cœur d’une telle polémique. En 2009, déjà, plusieurs médias anglo-saxons, dont Politico, pointaient du doigt les propos ouvertement conservateurs de celui qui a plusieurs fois revendiqué ses accointances avec la droite fondamentaliste chrétienne. L’Américain, qui aurait fait fortune grâce au pétrole et au gaz, serait également dans le collimateur de Greenpeace. Et là, c’est tout l’imaginaire hippie de Coachella qui risque d’en prendre un coup.

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