2019 M05 27
Souvent comparée à Yoko Ono pour l’influence négative qu’elle aurait eu sur son mari, Courtney Love, comme l’ex compagne de John Lennon, n’en reste pas moins une artiste à part entière. Après des années d’errance (musicalement, s’entend) et une incursion au cinéma (rematez en urgence ses prestations dans les deux films de Milos Forman, Larry Flynt et Man on the Moon), il semblerait qu’un nouveau petit tour de manège soit prévu pour Hole. C’est en tout cas ce qui ressort de l’interview accordée au Guardian voilà quelques jours :
« “Reformer Hole ? On y pense très sérieusement. Il n’y a rien de mal à honorer son propre passé; l’expérience m’a montré que si tu ne le fais pas, d’autres s’en chargeront pour toi et réécriront l’histoire". »
25 ans après « Live through this ». L’histoire dont il est ici question, c’est celle de l’album « Live through this », deuxième album du groupe de Courtney sorti voilà pile 25 ans, et surtout quatre jours après la mort de Cobain. Salué dès sa sortie par la critique, le disque n’était jusque-là pas un très bon souvenir pour la diva du rock : « Quand il est sorti, il y avait tellement d'autres choses horribles dans ma vie…», a-t-elle rajouté. La suite de l’histoire, c’est un « single » qu’on réécoute avec plaisir (Doll Parts) et pour Love, dans les années 2000, un sacré bordel. Hole se démantèle peu à peu, Melissa Auf der Maur quitte le bateau en 2000 pour rejoindre les Smashing Pumpkins et, deux ans plus tard, Hole se sépare. Avant de se reformer en 2009 pour un dernier album (« Nobody's Daughter ») conçu avec l’aide de… Billy Corgan.
Presque dix ans après ce dernier méfait, Hole est-il encore capable de se reformer et de rentrer en studio, again ? Rien n’est moins sûr. Mais les propos de Hole semblent confirmer la reformation du groupe avec ses membres historiques pour une tournée anniversaire autour de l’album « Live through this ». C’est déjà mieux que rien crieront les fans. Pendant ce temps, le chandail porté par Kurt Cobain pour sa dernière séance photo a été vendu pour 75 000 dollars lors d’une vente aux enchères. Une drôle d’époque, quand même.