C'est confirmé : la maison de Gainsbourg ouvrira comme musée dès mars 2022

31 ans après la mort du génie français, le 2 mars 1991, le 5 bis, rue de Verneuil dans le 7ème arrondissement devient enfin accessible au public. Les fans seront forcément ravis de pouvoir plonger dans l'intimité d'un artiste qui, pendant près de 22 ans, a fait de cette maison une usine à fantasmes.
  • Aux premiers jours du printemps, les fans de l'homme à tête de chou pourront enfin assouvir un vieux fantasme : découvrir ces murs repeints en noir, parcourir ces pièces remplis de détails (des boites de conserve, un mégot de cigarette...) et de portraits grand format (dont un taille réelle de Brigitte Bardot), s'imaginer leur idole composer sur l'un des multiples instruments présents (piano classique, Fender Rhodes, et magnétophone), comprendre l'obsession du Français pour les objets venus de la police (insignes, menottes, munitions, etc).

    Seul point faible : les visites ne pourront pas excéder 30 minutes, ne serait-ce qu'à cause de l'étroitesse du lieu et du protocole sanitaire actuel. Les plus frustrés pourront toutefois prolonger l'expérience dans une librairie-boutique, installée en face, au numéro 14, avant d'aller épancher leur soif dans le café du musée. Précisément celui qui se transforme en piano-bar une fois la nuit tombée, où l'on imagine déjà trainer le fantôme de Gainsbourg, assis au piano, revisitant ses classiques.

    Plus excitant qu'une potentiel future forêt nommée Robert Charlebois ou qu'un enclos à loups intitulé Garou (vous l'avez ?), le Gainsbarre s'annonce être un futur haut-lieu des nuits parisiennes. Ce piano-bar ouvrira également ses portes en mars, au 14 rue de Verneuil, dans le 7e arrondissement, juste en face de la Maison Gainsbourg. Charlotte Gainsbourg a en effet réussi son pari : après plus de 30 ans de démarche, elle est enfin parvenue à transformer en musée la demeure de son père. Avec la promesse qu'aucun objet n'a été déplacé et que les différentes pièces sont restées en l’état, comme protégées de l’évolution du monde. « C'est tellement enrichissant de voir ce lieu, a précisé l'auteure de « Rest » à France Inter. Ce n'est pas forcément là où il a tout créé, mais c’était lui. »