Booba au Stade de France : les meilleures réactions d’Internet

Samedi dernier, au Stade de France, B2O a rappelé que, oui, définitivement, la piraterie n'est jamais finie. Au programme : 2h30 de concert, une flopée de classiques, des moments d'émotion et une pluie de commentaires sur les réseaux.
  • Au croisement des années 1990-2000, Booba entame une nouvelle vie, consacrée à la musique, dédiée à l’excellence rapologique. « Mauvais œil », avec Lunatic, et « Temps mort », en solo, seront donc les classiques d’un artiste qui s’apprête à devenir l’ami intime des amateurs de rap cru, technique, imagé et hostile à toute forme de concessions radiophoniques. Personne n’aurait pu toutefois envisager un tel succès, prévoir l’influence toujours réelle de ces deux disques, voire le triomphe populaire des albums suivants.

    Un artiste populaire, fédérateur, c’est bel et bien ce qu’est devenu B2O, et son concert au Stade de France, donné devant plus de 80 000 spectateurs, en est la preuve ultime. Beaucoup ont d’ailleurs vu dans cette performance un couronnement, le signe que le rappeur est devenu aussi puissant que Johnny.

    Au-delà de la comparaison avec l’idole des jeunes (enfin, des anciens jeunes...), de nombreux internautes ont profité de ce concert pour rabaisser les principaux délateurs du Duc de Boulogne, multipliant les tacles à Gims et Rohff - Kaaris, étrangement, a plutôt été épargné.

    Si certains ont regretté une trop grande présence de l’autotune, voire un recours trop fréquent au playback, d’autres ont souhaité commenter les coulisses du spectacle. À commencer par ce qui se passait dans la fosse, où Batman était visiblement présent, tandis que d’autres en profitaient pour faire... du shadow.

    Plus sérieusement, le highlight de la soirée est évidemment Petite fille, ce morceau pour lequel Booba a fait venir sa fille sur scène, le temps d’une petite douceur forcément touchante, mais finalement assez inaudible une fois passée la mignonnerie de rigueur.

    Autant d’évènements qui soulignent l’importance de ce concert. Parce qu’il donne à certains spectateurs l’occasion de revendre les gobelets de l’évènement à prix d’or, parce que seul Maître Gims, sur un versant très pop et édulcoré, avait réussi cet exploit, parce qu’il permet à Booba d’entrer définitivement au Panthéon et parce qu'il remet au goût du jour ses différents disques, tous de retour dans le Top 200 d'Apple Music. Que le hip-hop français repose en paix.

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