5 concerts à absolument voir au MaMA festival 2022

Anna Majidson

Il y a tout pile un an, l’ex-moitié de Haute dévoilait un single pop aux petits oignons, Natasha. Une façon habile de montrer sa mue, autant inspirée par Fiona Apple que par Françoise Hardy. Une manière aussi, d’amener son petit album « La rivière » (2022), qui s’est avéré être un condensé des possibles que peut réaliser la chanteuse. En solo, ou en compagnie de David Numwami et de Lewis OfMan, tous deux intervenants sur ce disque, le résultat est toujours brillant. 

(Vendredi 14 octobre ; La Cigale)

BEN plg 

On vous le disait déjà, dans le Nord, les rappeurs avancent aussi en bande organisée. BEN plg fait partie de cette clique. Avec sa plume affûtée, le rappeur dessine sa réalité bien loin des lumières éclatantes du show Nouvelle école de Netflix — dont il s’est servi pour sortir le morceau Mauvaise nouvelle. Une mise à nue, un partage sans limites avec son public à qui il dit tout : de l’absence de son père biologique et la maladie de son frère… Si le mot "authenticité" avait besoin d’une nouvelle définition, le nom du Lillois ferait parfaitement l’affaire.

(Vendredi 14 octobre ; La Machine du Moulin Rouge)

Danitsa 

Après avoir fait ses gammes en Suisse, où elle a remporté un prix lors des Swiss Music Awards de 2018 pour son album « Ego » (2017), la chanteuse a rapidement éprouvé ce besoin de découvrir le monde. Pour son deuxième disque « SYCLE » (2021), celui qu’elle défendra au MaMa, Danitsa s’est baladé des États-Unis à la France, de la Suisse au Ghana. Un melting pot d’influences qui se ressent forcément dans sa musique. Ses chansons ont tapé dans l’œil du label Island Records (Universal), qu’elle a logiquement rejoint.

(Jeudi 13 octobre ; La Machine du Moulin Rouge)

KALIKA

Arrivée en fanfare sur la scène musicale française, KALIKA fait partie de ces artistes pour qui la discrétion n’est pas une option. La chanteuse représente cette génération qui n’a strictement rien à faire des codes et des conventions établies. Dans ses textes, elle ne mâche pas ses mots et évoque volontiers des histoires d’amour et de sexe, sans aucun faux-semblant. Sa gouaille l’a propulsé sur les routes de France et de Navarre pendant tout l’été, et cet octobre, c’est à Pigalle que ses punchlines retentiront.

(Mercredi 12 octobre ; La Cigale)

Yassine Stein

Petit à petit, dans le sillage de son ami Lomepal qu’il accompagnait sur scène, Yassine Stein a fait son nid. En se servant aussi de ses expériences musicales répétés avec le collectif L’Ordre, le jeune homme originaire de Casablanca s’est finalement lancé à son tour, en solo. Remarqué pour son EP « HAYAT », porté par le titre Marrakesh Butter, le rappeur et plus si affinités a les crocs et est prêt à mordre à pleine dent la carrière qui s’offre à lui.

(Vendredi 14 octobre ; La Boule Noire)

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Crédit photo en une : Julie Mitchell ; Matthieu Couturier