2021 M06 23
Ils sont nombreux en 1991 à avoir voulu tester les limites du mur du son. Nirvana, Pearl Jam, My Bloody Valentine, Hole, Guns N'Roses ou encore Pixies : tous ont sortis un album, souvent essentiel, parfois mythique, comme pour poser les bases d'une décennie qui s'annonçait alors criarde, presque bruitiste par instant, mais surtout terriblement rock. À cette liste s'ajoute également Metallica, dont le « Black Album » reste indéniablement le plus grand succès. Au compteur : plus de 35 millions d'exemplaires écoulés à travers le monde, et une flopée de singles aptes à retourner les stades, Enter Sandman et Nothing Else Matters, notamment.
Pour commémorer le trentième anniversaire de cette œuvre culte, et nettement plus accessible que d’autres de ses albums, Metallica se devait donc de marquer le coup. Alors, les Américains ont envisagé une réédition à l’image de leur live : tout en démesure. Preuve en est avec cette Boxset deluxe en édition limitée contenant l'album en 2LP 180g, un picture-disc, un trois LP live, 14 CD contenant tout un tas de démos, d'interviews et de live, 6 DVD, des lithographiques et un livre relié de 120 pages. Au total, ça donne plus de 24h de contenu, ce qui est tout de même l'excuse parfaite pour prolonger les vacances et ne rien foutre à la rentrée - oui, parce que ce coffret est prévu pour le 10 septembre.
Bien sûr, Metallica propose en parallèle diverses rééditions, plus traditionnelles, plus accessibles. Mais ce qui intrigue réellement, c'est ce qui arrive en complément à ces différents produits censés satisfaire les nostalgiques : « The Metallica Blacklist », un album regroupant plus de cinquante artistes venus célébrer l'influence de Metallica à travers le monde, à travers le temps. Ainsi, si vous rêviez d'entendre un jour Miley Cyrus, The Neptunes, Mac De Marco, Izia, IDLES, SebastiAn ou encore Kamasi Washington et St. Vincent interpréter des morceaux de Metallica, c'est l'occasion.
En plus, c'est pour la bonne cause : tous les bénéfices de « The Metallica Blacklist » seront reversés à parts égales entre la fondation All Within My Hands et plus de 50 œuvres caritatives choisies par les artistes du projet. Comme quoi, la philanthropie, ce n’est pas réservé qu’à Bono.