Culte : des centaines de "Peel Sessions" à regarder gratuitement sur YouTube

Diffusées sur la BBC durant presque 40 ans, les « Peel Sessions » sont devenus aussi légendaires que son animateur, John Peel. Un blogueur, Dave Strickson, répertorie depuis 5 ans quelques-unes des plus iconiques afin d'y voir plus clair. La bonne nouvelle est qu'elles sont mises en ligne régulièrement sur YouTube.

Entre 1967 et 2004, année de sa mort, John Peel, l’un des DJ anglais les plus connus au monde, a vu passer dans son studio plus de 2000 artistes. Des Kinks à Pavement, de Bowie à The Jesus and Mary Chain, de Roxy Music au White Stripes en passant par des groupes indés comme Galaxie 500, Mercury Rev, Teenage Fanclub, House of Love ou encore Yo La Tengo. La « Peel Session » était un peu un détours devenu obligé et obligatoire, comme un rite de passage. Si certaines sont désormais cultes (Hole, The Fall, les Pixies, Bob Marley & The Wailers, etc.), d’autres sont restées des trésors cachés dans les fins fonds de l'internet.

Mais ça, c’était avant que Dave Strickson, un blogueur, se mette à classer plusieurs centaines d’entre elles par ordre alphabétique. L’internaute partage d’ailleurs régulièrement depuis cinq ans, sur sa page YouTube, toutes les « Peel Sessions » en sa possession. Par exemple les trois derniers enregisrements ont été mis en ligne la semaine dernière (The Fall 1987, les Breeders en 1990 et Det-Ri-Mental en 1995). 

Même si certaines manquent à l’appel, comme Captain Beefheart ou Depeche Mode par exemple (elles se trouvent sur le net facilement), la sélection est étoffée et regroupe parmi les meilleurs enregistrements de l’émission. Dans le lot, on a Bowie et araignées de Mars, CAN, PJ Harvey, T-Rex, Pulp, les Kinks ou encore les White Stripes en 2004, pour leur deuxième passage dans l’émission (la première était en 2001 avant l’album « White Blood Cells »). Ne reste plus qu’à aller faire un tour ici pour avoir accès à la liste complète et juste là pour aller directement sur la page YouTube. 

Vous avez aussi des archives sur le site de John Peel ici.