Confinés ou non, voici les 10 disques les plus attendus du printemps

Même si pour le moment, on ne sait pas quels sont les disques qui retarderont leur sortie à cause du COVID-19, voici quand même les 10 albums à écouter ce printemps. Avis aux mélomanes québlos chez eux, mais pas sourds.

The Weeknd - « After Hours »

Quatre ans après « Starboy », Abel Makkonen Tesfaye aka The Weeknd is back avec « After Hours », 14 morceaux qui vont enfin élever le Canadien au rang des artistes qui comptent vraiment. L’album sort ce vendredi (20 mars) et devrait vous aider à vous détendre durant le confinement. La rumeur était de savoir si Kevin Parker était bel et bien invité sur la chanson Save Your Tears. Pour le savoir, l’album est juste ci-dessous.

Baxter Dury - « The Night Chancers »

Pour son septième album studio, l’Anglais le plus frenchy du moment ne s’est pas entouré d’Étienne de Crecy. Il l’a fait en s’inspirant de sa vie, mais aussi de faits imaginaires et a mis le paquet sur le plan esthétique des clips (Slumlord et I’m Not Your Dog). Un disque à écouter le soir quand le soleil se couche. 

Jessie Reyez - « Before Love Came To Kill Us »

La Colombienne expatriée au Canada puis aux États-Unis est encore, en France, un petit secret que l’on se murmure aux oreilles. Pourtant, celle qui a déjà croisé les chemins d’Eminem ou Beyoncé a un avenir tout tracé : elle devrait faire la première partie de Billie Eilish en 2020, sortir son premier album et devenir rapidement un petit phénomène. Pour connaître son parcours, voici une interview vidéo réalisée par Jack ici

The Strokes - « The New Abnormal »

Ce n’est, évidemment, pas une surprise : 2020 marque le retour des New-yorkais. Le disque doit sortir le 10 avril et le groupe a déjà partagé deux nouvelles chansons : le (très) moyen At The Door et Bad Decision (qui reprend un vieux morceau de Billy Idol). Un départ mitigé donc, mais il reste encore quelques mètres avant la ligne d’arrivée. Le podium est toujours à portée de bras.

Sébastien Tellier - « Domesticated »

Après six longues années d’absence, le Français revient nous faire coucou avec un disque inspiré des tâches domestiques. L’album a été mixé par NK.F, l’ingé son de PNL qui collabore aussi avec Angèle, Orelsan ou encore Yelle, et on y retrouvera aussi Philippe Zdar. À maintenant 44 ans, Sébastien Tellier part sur des mélodies vocodées et flottantes. Le premier extrait, A Ballet, annonce en tout cas la couleur. 

Declan McKenna - « Zeros »

L’Anglais de 22 ans, connu pour ses textes politiques (contre la coupe du monde au Brésil, la vente d’armes, etc.) sortira son deuxième album « Zeros » le 15 mai. Sur les 10 titres du disque, deux sont déjà sortis : Beautiful Faces et British Bombs. Deux salles, deux ambiances.

The Chats - « High Risk Behaviour »

Les punks australiens, devenus des rockstars après une chanson sur la pause clope et des concerts virevoltants, s’apprêtent à tout casser avec « High Risk Behaviour », un premier album où il est question d’herpès, de bière, de steak, de pub, de bière, de steak et de pub… Ça tourne en rond mais quand les riffs sont efficaces, on n’y voit que du feu.

Hervé - "TBA"

Après le remarqué « Mélancolie F.C. », un premier EP coincé entre Eddy de Pretto et Bashung, Hervé sortira ce printemps (pas de date officielle annoncée) un premier album qui se veut plus solaire et dansant. Le premier extrait, intitulé Le Premier Jour du Reste de ma Nuit, vient de sortir et devrait mettre tout le monde d’accord. 

Thundercat - « It Is What It Is »

Stephen Bruner, aka Thundercat, a le don de savoir bien s’entourer. Avec Steve Lacy par exemple, un prodige de la musique, ou bien Steve Arrington. Bref, l’Américain, qui a déjà dévoilé Black Qualls et Dragonball Durag, deux morceaux de lovers, revient donc trois années après le très bon « Drunk ». Depuis, il a clairement dessaoulé. 

Caleb Landry Jones - « The Mother Stone »

L’OVNI de ce printemps, c’est très probablement ce disque qui sort de nulle part de l’acteur américain Caleb Landry Jones (X-Men: First Class, Get Out, Twin Peaks). Entre Syd Barrett, Foxygen et les Beatles, l’homme de 30 ans a pondu un album de haut vol, pas toujours accessible à la première écoute mais d’une vivacité étonnante.