Une énorme expo Bowie ouvre enfin ses portes au Palace, à Paris

Touchée par la seconde puis troisième vague, l'exposition "Bowie odyssée" propose désormais aux fans déconfinés de découvrir 1000 pièces issus de collections privées, et retraçant toute l'histoire du Thin White Duke. Ca se passe au Palace jusqu'au 31 aout.
  • Après un an et demi de silence pour la musique, on n'ira pas jusqu'à vous faire l'affront de dire que c'est une bonne raison de sortir de chez vous, mais l'ouverture officielle de l'expo Bowie Odyssée, au Palace, devrait être l'un des événements musicaux de cet été, à Paris. Pourquoi ? Déjà, parce que cinq ans après sa mort, Bowie ne semble pas vraiment être parti. Et parce que l'exposition sous-titrée "50 ans de fanmania" offre la possibilité de revisiter la carrière de Bowie à travers des objets singuliers réunis par le Français Jean-Charles Gautier, propriétaire de l'une des collections les plus riches au monde, et débutée voilà 50 ans. Acte de naissance du musicien anglais, PLV récupérées ça et là, affiches de film ou de tournée... c'est tout un monde planté là, sous les yeux, dans un lieu mythique. Rappelons que le Palace fut le club emblématique de Paris au début des années 80, et fermé pile au moment où Bowie publiait Let's dance, en 1983. Sacré paradoxe.

    "On voit l'évolution par des petites bricoles, des années 60 jusqu'aux années 80 où il y a les chaussettes, les badges, des choses comme ça explique Eric Tandy, co-commissaire de l'exposition, à Euronews, ça raconte aussi l'histoire du commerce de la musique et ça c'est très très intéressant : voir comment les choses étaient artisanales au début et sont devenues industrielles justement."

    Pour redécouvrir la vie et l'oeuvre de David Robert Jones, c'est donc au Palace jusqu'au 31 aout. Toutes les infos sont sur le site officiel et si vous cherchiez encore un audioguide, on vous conseille "Modern love", l'album tribute où la crème des musiciens soul, le jazz et funk reprennent le maitre dans des verions plus que jamais actuelles.

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