2019 M10 21
Like a hobo. D'Anderson .Paak, on connaît les albums qui sentent bon les barbecues sur la plage de Venice Beach, le patronage de Dr. Dre ou encore la voix proche de celle de Kendrick Lamar. Mais il y a une info généralement passée sous silence ou simplement évoquée faute de détails : ses quelques mois passés dans la rue. C’était en 201. .Paak, qui travaille alors dans une ferme de marijuana à Santa Barbara, voit son patron mettre la clé sous la porte. Sans ressources, le Californien se retrouve rapidement sans toit avec sa femme et son premier enfant, tout juste né.
« La musique a été un moyen de me battre », révélait-il récemment. Et c'est vrai qu'Anderson .Paak, à l'époque, occupe ses journées à composer, dort chez des amis et tente de se focaliser sur son objectif : « J'essayais juste d'être un adulte, rappelait-il au Guardian. Je me souviens avoir pensé : “Ma famille mérite ce qu'il y a de mieux, je dois me concentrer.” » En clair, et pour paraphraser le propos tenu dans The Season/Carry Me : Anderson .Paak a beau être tombé hors de l'orbite, il n'est pas question pour lui de maudire les cieux. Il doit se battre, et cherche visiblement à donner l'exemple.
Robin in the Hood. Le mois prochain, à San Francisco, Atlanta et New York, le Californien a donc prévu de donner trois concerts dont les bénéfices seront entièrement reversés à l'International Rescue Committee, dont le but est de fournir une aide financière, une éducation et un minimum de sécurité aux personnes les plus démunies. « Ensemble, nous allons diffuser notre message et soutenir les réfugiés, les immigrés et les Américains dans le besoin, clame-t-il fièrement dans un communiqué de presse. Ma musique m'a donné l'occasion d'aider d'autres personnes qui ont un esprit combatif. »