À voir : le trailer de "Montre jamais ça à personne", le docu très intime sur Orelsan

En attendant le quatrième album, que l'on imagine paraître cet automne, Orelsan dévoile une grande part de son intimité dans ce documentaire, réalisé par son frère et Christophe Offenstein, déjà à l’origine de « Comment c’est loin ». La diffusion est prévue le 15 octobre sur Amazon Prime Video et promet de raconter un artiste dans toutes ses nuances, y compris à travers des images qu’il aurait initialement voulu garder pour lui.
  • Ça se précise. Montre jamais ça à personne, qui s'annonce être l'un des documentaires les plus importants de cette fin d'année, tant par son ambition (compiler 20 années de tournage) que par son sujet (Orelsan), se dévoile dans une première bande-annonce. Au programme : des images d’archives, des scènes tournées en backstage, des témoignages de son entourage proche (Skread, Stromae, Gringe) ou de personnalités du paysage musical (Laurent Bounneau).

    Ce qu’on y entend ? La voix de Clément Cotentin, le frère d’Orelsan, qui a réalisé plus de 2000 heures de rushes et explique en quelque sorte la raison d'être de toutes ces images dès les premières secondes : « Si je vous disais que, pour un mec un peu paumé, c’était impossible de remplir les plus grandes salles de France, de faire des centaines de millions de vues, mais que moi j’y ai cru dès le début. »

    Montre jamais ça à personne, dont la diffusion des six épisodes d’une quarantaine de minutes chacun est prévue pour le 15 octobre sur Amazon Prime Video, c'est en effet le résultat d'une vingtaine d'années à suivre Orelsan, de ses premiers succès à ses premières galères, en passant par son parcours atypique (fils d'instituteurs élevé au sein d'une petite ville normande), ses petits boulots et tous ces moments de doute qui feront croire au rappeur caennais que tout était « Perdu d'avance ».

    « C’est la vraie histoire, il n’y a pas de filtre », a précisé Clément Cotentin dans une interview au Parisien. Un constat que l'on pourrait tout aussi bien appliquer à la musique d'Orelsan, universelle et pourtant intime, tubesque et pourtant sincère, rare et donc précieuse.