2022 M02 11
Rien n'est jamais facile dans la vie de Snoop Dogg. En 1993, par exemple, alors qu'il est sous les radars grâce à sa présence sur « The Chronic » de Dr. Dre, le rappeur de Long Beach passe son temps au tribunal, accusé du meurtre d'un des membres du gang rival : les Bloods. Finalement, Snoop Dogg plaide la légitime défense et évite la prison.
Ownership. @SnoopDogg https://t.co/QBOa0L60YO
— Death Row Records (@deathrowmusic) February 9, 2022
Aujourd'hui, un scénario similaire se répète. D'un côté, tout va bien : il vient de racheter la marque Death Row Records, son ancien label, celui sur lequel il a possiblement sorti son meilleur album (« Doggystyle »), celui qu'il a cherché à fuir également, au point de vouloir nommer un de ses disques « Fuck Death Row » à la fin des années 1990.
De l'autre, une de ses anciennes danseuses l'accuse de l'avoir agressé sexuellement en mai 2013. D’après elle, Snoop Dogg l'aurait contrainte à une fellation dans des toilettes, avant de la laisser là, « humiliée, terrifiée et paniquée ». Sachant cela, pas sûr que le PDG de MNRK Music Group, le fond d'investissement qui a permis à Snoop de racheter son ancienne maison-mère, ait vu juste en prétendant que le rappeur était « clairement le dirigeant qui doit mener Death Row vers ses 30 prochaines années ».