Snoop Dogg rachète Death Row Records, le label de ses débuts

Un an après avoir été nommé conseiller stratégique de Def Jam, le chien fou du rap américain vient aujourd’hui d’acquérir son ancienne maison de disques. Celle qu’il partageait avec 2Pac et Dr. Dre. Autant dire que c’est tout un mythe du rap californien qu’il tente de raviver.
  • Rien n'est jamais facile dans la vie de Snoop Dogg. En 1993, par exemple, alors qu'il est sous les radars grâce à sa présence sur « The Chronic » de Dr. Dre, le rappeur de Long Beach passe son temps au tribunal, accusé du meurtre d'un des membres du gang rival : les Bloods. Finalement, Snoop Dogg plaide la légitime défense et évite la prison.

    Aujourd'hui, un scénario similaire se répète. D'un côté, tout va bien : il vient de racheter la marque Death Row Records, son ancien label, celui sur lequel il a possiblement sorti son meilleur album (« Doggystyle »), celui qu'il a cherché à fuir également, au point de vouloir nommer un de ses disques « Fuck Death Row » à la fin des années 1990.

    De l'autre, une de ses anciennes danseuses l'accuse de l'avoir agressé sexuellement en mai 2013. D’après elle, Snoop Dogg l'aurait contrainte à une fellation dans des toilettes, avant de la laisser là, « humiliée, terrifiée et paniquée ». Sachant cela, pas sûr que le PDG de MNRK Music Group, le fond d'investissement qui a permis à Snoop de racheter son ancienne maison-mère, ait vu juste en prétendant que le rappeur était « clairement le dirigeant qui doit mener Death Row vers ses 30 prochaines années ».