Rien n'arrête Stromae : après le single avec Coldplay, un nouvel album pour 2020

De retour aux côtés de Coldplay, Stromae, malgré la dépression, la lassitude des tournées et le besoin de prendre un peu de recul, est bel et bien omniprésent depuis la sortie de « Racine carrée » en 2013.

Identité sonore. Stromae influence la pop, la pop influence le monde. Cette phrase, sous ses airs un peu opportunistes, n'a rien d'une simple punchline publicitaire. Elle dit au contraire l’importance grandissante du Belge au sein du paysage musical européen ces dernières années. Et on ne dit pas simplement ça parce qu'il a collaboré avec Orelsan, Bigflo et Oli, Disiz, MHD ou Caballero & JeanJass.

On dit cela parce qu'on ressent à chaque fois la patte de Stromae sur les différents morceaux enregistrés aux côtés de ces artistes, comme si l’auteur de « Racine carrée » avait réussi à façonner un univers tellement foisonnant qu’un certain nombre de ses contemporains souhaitaient y puiser un peu d’inspiration à leur tour.

Jamais parti, toujours de retour. À ceux qui en douteraient, un exemple : Arabesque, l'un des deux nouveaux singles de Coldplay. Qui aurait pu penser que Chris Martin et ses sbires puissent enregistrer un titre ancré aussi bien dans l'afro beat que dans le nu jazz ? Personne, on est d'accord. Tout simplement parce que Stromae a cette faculté à amener un peu de son ADN sur chacun des morceaux où il est présent. Derrière la console, comme derrière la caméra : rappelons que ce bon vieux Paul Van Haver a réalisé des clips pour Dua Lipa, Yael Naim et Major Lazer ces dernières années.

Bon, on lui doit aussi des morceaux qui ne resteront pas dans les annales (Peine & Pitié de Vitaa, sérieusement ?), mais force est de constater que le Belge avait besoin, après tant de succès, de rester davantage dans l’ombre, « d’enlever toute cette pression qu’amène le succès », comme il le racontait sur France 2. C’est pourtant avec un nouvel album personnel qu’il devrait revenir en 2020. Et ça, c’est assez formidable