2018 M03 21
Whipping Boy (1992)
Alors que le Grunge envahit la planète, un gosse encore relativement inconnu décide de revenir aux racines du blues américain. Premier carton en France, notamment à Whipping Boy, un titre où le riff se cache, comme souvent avec Harper, dans l’introduction. Trois décennies plus tard, le titre n’a pas pris une ride.
Burn One Down (1995)
On a l’habitude d’associer le riff au solo de guitare que le rockeur, en sueur, exécuterait pendant plusieurs minutes interminables. Rien de tout ça chez Ben Harper qui, avec Burn One Down, livre surtout un formidable hommage à Bob Marley.
Better Way (2006)
Sur ce titre qui a notamment servi d’hymne pour la campagne de Barak Obama, le guitariste renoue avec ses amours (des chansons vantant l’harmonie des peuples) tout en plaçant, discrètement, un petit riff de derrière les fagots. Ca dure 10 secondes, c’est parfait.
Steal my kisses (1999)
Ca commence avec un beat box à la Michael Jackson façon rap des rues, et puis ça vrille encore plus urbain avec 10 petites notes qui font tout le charme de ce morceau fin du 20ième siècle.
The Woman in You (1999)
Tout est dans l’intro, et il s’agit peut-être du meilleur riff jamais enregistré par Ben Harper. C’est du moins au niveau d’Angie des Rolling Stones.
Burn to Shine (1999)
A force de se perdre, depuis 15 ans, dans les ballades sirupeuses, on avait presque fini par oublier qu’Harper savait aussi, à l’occasion, s’énerver sur son manche. Comme d’habitude, le riff est placé au début ; quant au solo, il faut attendre la deuxième minute. Attention, déluge.
I Don't Believe A Word You Say (2012)
Même impression sur le méconnu titre composé en 2012 avec Charlie Musselwhite qu’Harper retrouve aujourd’hui sur « No mercy in this land ». Un très bon morceau au riff bien lourd, dans l’esprit des premiers titres de Clapton avec Cream.
Like a king (1994)
Un classique, un Goldies comme on dit aux Etats-Unis d’Amérique. Le riff, celui que toute une génération a mémorisé à force de l’écouter dans son appartement de 10m2, est placé à 1’40. On s’en remet toujours pas.
Homeless Child (1997)
John Lee Hooker, sors de ce corps ! Cette fois, c’est un tube typique des années blues de Chicago, et qui n’aurait certainement pas déplu à Jack White.
Lay There & Hate Me (2009)
Pour finir, encore une preuve que Ben Harper est hautement influencé par le jeu de Keith Richards et Ron Wood ; l’empilement des riffs en est ici la preuve. Parfaitement soul, nickel. Merci Ben.