Pour les 50 ans de sa Stan Smith, Adidas s'offre Dinos et Lous and the Yakuza

C'est la deuxième fois en un mois que les deux artistes posent pour la marque aux trois bandes ! Avec, pour cette campagne, l'apport d'une troisième égérie : Adèle Exarchopoulos.
  • On prend les mêmes et on recommence. Un mois après avoir été égéries des 50 ans de la Superstar, c'est cette fois pour les 50 ans de la Stan Smith que Dinos et Lous and the Yakuza servent de modèles. Plus de trois décennies après que Run-DMC ait créé des connexions entre le hip-hop et Adidas, le symbole est fort.

    Pour Dinos, cela va même encore plus loin : dans un discours forcément corporate, l'auteur de « Taciturne » et « Stamina », deux des meilleurs albums de rap français en 2020, voit dans ces baskets un lien avec sa musique, une même recherche de l'efficacité dans la simplicité. « Aller chercher mon meilleur couplet, mon meilleur couplet, ça se fait que sur des bases solides. La Stan, elle évoque tellement de choses. La qualité, l'authenticité, tout se recycle. Comme elle, marque ton temps. »

    Au-delà du coup de pub recherché par Adidas, qui rappelle ici à quel point les marques courent après les rappeurs ces derniers mois (pensons à Bershka et Hatik, à Puma et Alonzo), il y a surtout la volonté de faire passer un vrai message. À l'image de la vidéo de Lous, immergée dans un décor floral, l'idée est en effet d'axer la campagne autour du zéro déchet, d'être en phase avec un commerce éco-responsable toujours plus populaire depuis quelques années.

    « L’essentiel, c’est ce qui résiste au temps. Ce qui est précieux, c’est ce qui résiste aux saisons », indique le slogan. Alors, s'il fallait tenter une conclusion un peu forcée, on serait tenté de dire qu'il en est de même pour Dinos et Lous : deux artistes conçus pour durer.