Les loyers sont trop chers ? Il transforme sa péniche en disquaire
La crise, économique comme énergétique, n'épargne personne. Et surtout pas les disquaires, autant victimes de la hausse du prix des loyer que des factures d'électricité. Moralité : certains se jettent à l'eau, littéralement.
2022 M10 28
"Et au milieu coule une rivière". C'est le nom d'un film réalisé par Robert Redford, mais cela ressemble aussi à l'histoire de Myles Greenwood, le patron d'un label anglais (Rubber Ducky Records) situé pile entre Leeds et Manchester, en Angleterre. C'est là-bas que, fatigué par la gentrification puis la crise Covid-19 ayant poussé pas mal de confrères à tirer le rideau, que le mélomane a décidé de retaper une petite péniche avec pour objectif de la transformer en disquaire, disons, aquatique.
Depuis quelques semaines, les habitants de Sowerby Bridge ont donc la chance de tanguer pour digger sur cette péniche aux allures de sous-marin jaune (on est en Angleterre, rappelons-le). Dans les bacs, 2000 disques majoritairement électroniques, et même une radio en ligne avec des clients invités, DJ ou pas.
La péniche en question ? A priori, il s'agit de celle de son père, propriétaire de ce petit rafiot acheté pendant une grosse crise de la quarantaine. Autant dire que pour le dénommé Myles, c'est plus qu'un bon investissement. Et pour les clients, l'assurance de claquer leur argent liquide chez un disquaire flottant.
Espérons que cette petite entreprise ne coule pas, au sens propre comme figuré.
Pour suivre Rubber Ducky Records, ça se passe sur Instagram.