2021 M01 23
Brian Jones (1942-1969)
L’illustre membre des Rolling Stones nous a quittés il y a déjà 51 ans. Menant un véritable train de vie de rockstar, Brian fait partie du tristement célèbre “club des 27”. Un mois seulement après s’être fait virer de son groupe, il est retrouvé mort flottant dans sa piscine. Ce soir-là, le multi-instrumentiste aurait décidé de s’envoyer un somnifère pour aller se coucher, avant de changer d’avis et de retourner boire des coups avec ses amis. Résultat : après une ultime baignade, il meurt dans sa piscine chauffée. Evidemment, les théoriciens du complot ne croient pas du tout à cette version et restent persuadés qu’il s’agit d’un meurtre commandité par Mick Jagger et Keith Richards. Pourquoi pas.
Elliott Smith (1969-2003)
Jusqu’à aujourd’hui, la cause de la mort d’Elliott Smith reste plus ou moins indéterminée. Selon la police, le nommé aux Oscars pour la bande originale de Will Hunting se serait suicidé en s’infligeant deux coups de couteau en plein dans la poitrine. Une façon bien étrange de se donner la mort. Selon sa petite amie, Jennifer Chiba, ils se seraient disputés quelques minutes avant son décès, puis elle est allée prendre une douche et à sa sortie de la salle de bain, elle le retrouve au sol avec l’arme dans le ventre. Avant d’appeler les secours, Jennifer prit le temps de retirer le couteau du corps de son copain alors qu’il respirait encore. Il sera déclaré mort une heure plus tard.
Elvis Presley (1935-1977)
Comme une grande partie de ses comparses du rock’n’roll, Elvis est décédé d’un arrêt cardiaque. Jusqu’ici rien de particulièrement scandaleux, hormis le fait qu’il avait (seulement) 42 ans. En réalité, c’est la manière dont il est mort qui a tourné le King au ridicule : il vivait complètement reclus de la société dans son manoir GraceLand, défoncé aux médicaments et accro à la malbouffe. C’est ce cocktail explosif qui l'a tué. Il est donc bien mort d’une crise cardiaque… sur ses toilettes. Repose en paix King.
Prince (1958-2016)
Mourir d’une overdose est stupide. Mourir d’une overdose aux faux médicaments l’est encore plus. Mourir d’une overdose de faux médicaments quand on est Prince, là on atteint un sommet de la stupidité. Malheureusement, c’est ce qui est arrivé au kid de Minneapolis qui est mort dans sa ville natale à l’âge de 57 ans. Après plus de 40 ans de carrière et près de 150 millions d’albums vendus dans le monde, le Fentanyl a eu raison du génie de la musique.
Randy Rhoads (1956-1982)
Le guitariste d’Ozzy Osbourne est mort à seulement 25 ans. À bord d’un tour bus avec son chauffeur et sa maquilleuse, ils s’arrêtent au beau milieu de la Virginie pour faire réparer la climatisation. Le conducteur du bus (qui s’avère être un ancien pilote de ligne) aperçoit un petit aérodrome juste à côté et décide de s’envoler avec Randy dans un petit avion laissé sans surveillance. En voulant frôler le toit de son van avec l’aile du coucou, le pilote se rate, arrache la moitié du véhicule, crashe l’avion et meurt sur le coup, emportant Randy Rhoads avec lui.
Johnny Thunders (1952-1991)
Comme rappelé ci-dessus, mourir suite à une prise excessive de drogues n’a rien de glorieux. Le guitariste des New York Dolls n’est pas mort d’une overdose, mais bel et bien d’une double overdose. Flippant. La police l’a retrouvé dans sa chambre d’hôtel le 23 avril 1991 étendu par terre. Evidemment, les fans de Thunders n’y ont pas cru et la plupart pensent qu’il s’agit (encore une fois) d’un assassinat commis par les dealers du musicien avec qui il se serait embrouillé la veille de son décès. Quoi qu’il en soit, on reste sur une mort bien stupide, même si on n’aura jamais vraiment le fin mot de l’histoire.
Terry Kath (1946-1978)
Le chanteur/guitariste de Chicago, groupe très populaire dans les années 1970, n’a malheureusement pas pu profiter entièrement de son succès. Seulement deux ans après être arrivé numéro 1 du Billboard avec le hit If You Leave Me Now, il meurt en 1978. Habitué des drogues dures, ce n’est pourtant pas ce qu’il l’a tué. Un soir de beuverie, il décide de prendre un pistolet non-chargé et de le placer sur sa tempe avant de presser la détente pour amuser ses invités. Il réitère immédiatement sa blague avec un autre revolver sans vérifier que le chargeur est vide… Et c’est le drame. Terry Kath décédera sur le coup. Pour lui rendre hommage, son groupe nommera un de leurs albums “The Innovative Guitar of Terry Kath”.
Keith Moon (1946-1978)
Dans la famille des rockeurs morts d’une overdose, je demande le batteur des Who. Cette fois-ci, c’est à cause d’un excès d’heminevrin que Moon meurt. Aussi appelé clomethiazole, ce médicament est essentiellement utilisé pour se sevrer d’une addiction à l’alcool. C’était bien sûr le cas du batteur qui en voulant arrêter la bibine est tombé complètement accro aux sédatifs, qui l’ont conduit jusqu’à sa tombe.
Mike Edwards (1948-2010)
Le violoncelliste d’Electric Light Orchestra avait choisi de retourner vivre dans sa ville natale de Devon juste avant sa mort. Alors qu’il conduisait tranquillement pour rentrer chez lui, sa voiture s’est prise de plein fouet une botte de foin de 500 kg qui a dégringolé d’une colline. Résultat : Mike Edwards est mort sur le coup.
Sam Cooke (1931-1964)
Cooke a réussi à devenir “The King Of Soul” en seulement 13 ans de carrière. Seulement, en 1964, sa course s’arrête net. Alors que le chanteur rentre dans son hôtel à Los Angeles, il agresse la réceptionniste Bertha Franklin qui prend peur et lui tire dessus avec un pistolet. Sam Cooke meurt immédiatement. Cette version exposée par la jeune femme a été fortement contestée par la famille du chanteur qui reste persuadée qu’il a été tué à cause de ses prises de position pour les droits des Afro-américains. Netflix a même produit un documentaire sur cette théorie qui semble séduire une bonne partie du public.