2020 M02 6
La bio, c'est bon. Ce n'est pas la seule raison qui explique l'enthousiasme autour de lui, mais ce qui rend Kendrick Lamar passionnant est probablement notre incapacité à le comprendre pleinement. Un peu comme si sa carrière, sa musique et sa personnalité étaient trop riches, trop nuancées pour être résumées en des formules toutes faites (ce dont raffolent les journalistes, on vous l'accorde !). Et c'est vrai qu’il y en a des choses à dire à son sujet : son attachement à Los Angeles, son hyperactivité, son militantisme, son influence auprès des Afro-américains, ce sens du verbe qui lui a valu le prix Pulitzer (une première pour un rappeur) ou encore les raisons qui l'ont poussé à enregistrer un morceau avec U2 (oui, il faudra bien savoir un jour d'où est venue cette drôle d’idée).
Le 13 octobre prochain, on en saura probablement davantage. Parce que la biographie (The Butterfly Effect: How Kendrick Lamar Ignited the Soul of Black America) écrite par Marcus J. Moore débarque en librairie ce jour-là, et parce que le journaliste musical a bossé dessus pendant plus de deux ans, dans l'idée de raconter « l’histoire extraordinaire et triomphante d’un prophète lyrique moderne et d’une icône américaine, qui a donné de l’espoir à ceux qui se plient sous le poids de l’oppression systémique ».
D’ici là, on nous dit dans l’oreillette qu’une biographie française, non officielle cette fois, devrait également paraître aux éditions Le Mot et le Reste d'ici septembre. Celle-ci n'est pas encore disponible en précommande (contrairement à The Butterfly Effect, sous ce lien), mais elle vient prouver que Kendrick Lamar devrait occuper l'espace médiatique en 2020. Rappelons que le good kid de Compton aurait terminé l'enregistrement de son cinquième album et que celui-ci aurait des « sonorités rock ».