L'ancien bassiste d'Arctic Monkeys refait surface avec un nouvel EP

Quinze ans après avoir quitté le groupe de Sheffield, Andy Nicholson continue de multiplier les projets. Souvent éphémères, mais toujours avec une idée précise et l'envie de partager un peu de temps en studio avec ses anciens partenaires de jeu. Ici : Matt Helders, batteur des Monkeys.
  • Depuis l'annonce d'un nouveau confinement en Angleterre, il y a possiblement deux sortes d'artistes. Ceux qui, à raison, pestent à tout-va contre le gouvernement - appelons ça la méthode Sleaford Mods. Et ceux qui tentent déjà de profiter de cet énième chamboulement des plannings pour monter de nouveaux projets. C'est le cas d'Andy Nicholson, aka Goldteeth, aka l'ancien bassiste d'Arctic Monkeys, période « Whatever People Say I Am That's What I'm Not » (qui fête ses 15 ans cette année).

    Début janvier, l'Anglais, visiblement partageur, a en effet convié tous les musiciens qui souhaiteraient participer à son nouvel EP (« Alone Together »), quel que soit leur niveau, à le contacter. L'idée ? Faire de la musique, tout simplement. À base de samples.

    Si la date de sortie de ce projet est encore inconnue, le casting se dévoile. Avec notamment Matt Helders, le batteur d'Arctic Monkeys (mais aussi, brièvement, d’Iggy Pop, de Last Shadow Puppets ou de Lady Gaga, le gars est partout), avec qui Andy Nicholson avait également monté le collectif Mongrel à la fin des années 2000. Une information confirmée par le bassiste sur Instagram : « J'essaie de faire participer tout le monde. J'essaie de faire participer tous mes amis. J'essaie de faire participer des gens que je ne connais pas. Matt m'a envoyé des sons de batteries. »

    D'un point de vue musical, en revanche, difficile de savoir à quoi s'attendre réellement : « Better Than Heavy », l'unique album de Mongrel, ayant été aussi vite oublié que la carrière de Therapie Taxi (celle-ci est gratuite !), tandis que Reverend and The Makers, un autre de ses collectifs, n'a jamais confirmé les attentes placées en lui suite à la sortie de « The State Of Things » en 2007. Sur ce disque, Alex Turner venait prêter main forte le temps d'une chanson (The Machine), et c'est peut-être ça qu'il manque à Andy Nicholson pour passer un pallier : un pur mélodiste à ses côtés.