Flashback : quand Claude François terrorisait ses équipes avec des notes internes délirantes

C’est grâce à la revue " Shnock " que cette nouvelle avait été révélée en 2016. La revue publiait alors des archives assez ahurissantes via son compte Twitter, et dans ces notes, on apprenait notamment que Claude François n’était pas tendre avec ses Claudettes, mais surtout, qu’il était plus que... maniaque.
  • Tout finit toujours par se savoir un jour. Jusqu’ici, beaucoup de personnes étaient au courant que Claude François était un artiste fondamentalement méchant. Que ça soit Nicoletta, comme elle le faisait remarquer dans l’émission Je t’aime, etc. de France 2, ou d’autres, le chanteur iconique pour toute une génération n’était pas réputé pour être une crème. En mars 2016, la revue Schnock ravivait ce sujet et l'on comprenait que chez Cloclo, c'était pas forcément tous les lundis au soleil.

    Parmi les notes qui s'apparentent presque à un "Cloclo leaks", une première était adressée à son chauffeur, Gérard. Avec son goût du contrôle qu’on lui connaît, il dictait des consignes précises à l’homme qui avait la grâce de se le coltiner pour chacun de ses déplacements : 

    « J’aimerais que tu cesses de dérégler le siège du chauffeur de ma voiture à chaque fois que tu l’empruntes. J’aimerais aussi que tu ne touches plus au rétroviseur intérieur aussi bien qu’extérieur. Tu dois t’efforcer d’adopter ma conduite, même si nos jambes n’ont pas la même longueur, elles n’auront de toute façon jamais la même longueur. »

    Outre ses dérives autoritaires, Schnock montrait que Cloclo était pingre, surtout avec ses Claudettes. Comme vous le voyez dans le document ci-dessous, l’auteur de Je viens dîner ce soir (non merci, on s’en passera) demandait à ce que 10 francs (soit 1,5 euro) soient prélevés des salaires de deux de ses danseuses, parce qu’elles avaient perdu… deux cintres à 5 francs. La classe absolue.

    Petite devinette pour terminer ce papier : savez-vous combien de danseuses auront accompagné ce diable de Claude François pendant sa carrière, de 1966 à la fin de 1978 ? 45 ! On comprend mieux ce nombre astronomique. Ces pauvres artistes ne supportaient pas les caprices et les sévices de cet homme visiblement mal dans sa peau. Nous ne sommes pas les seuls à le dire, puisque pas mal d’entre elles se sont d’ailleurs exprimées à ce sujet. Il n'y a donc pas que le téléphone qui a dû pleurer.

    Photo en une : détail pochette single « L’amour vient, l’amour va »

    Pour vous replonger dans le Schnock #18, c’est par là.

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