Ce weekend, l'interdiction d'alcool au Weather Festival a fait fuir 2000 personnes

Après deux ans d'absence, le Weather Festival était de retour ce week-end sur le site de la Seine Musicale. Mais tout ne s'est pas passé exactement comme prévu...

Paris est une fête ? Le retour du Weather Festival, on s'en faisait tout une joie. C'était censé être la fête, le renouveau des nuits électro à Paris, plombées ces derniers temps par tout un tas d'arrêtés municipaux et de problèmes économiques. Sauf que, comme dans un mauvais roman, tout a déraillé : à partir de 2 heures du matin, impossible en effet de trouver de l'alcool sur le site du festival... Ce qu'Aurélien Dubois, le patron de Surprise, la société coproductrice du Weather, garde en travers de la gorge : « C’est une expérience pas agréable du tout, j’ai eu l’impression de revenir au début de ma carrière il y a 20 ans où ceux qui étaient dans l’électro étaient considérés comme des voyous », grogne-t-il dans un article du Parisien.

Coup dur. Dans la foulée, Aurélien Dubois ne décolère pas, précisant qu'il avait pourtant eu un accord au préalable par mail. « On a été mis au pied du mur, le jour même lors de la commission de sécurité. » On comprend sa peine : la non extension de la licence 4 entre deux et cinq heures du matin aurait en effet provoqué le départ de presque 2000 spectateurs, ce qui représente « un manque à gagner qui se chiffrera en centaines de milliers d’euros ».

Mésentente. De son côté, la mairie se défend, prétend qu’elle n’avait « interdit que la vente d’alcools forts » et met en avant la sécurité des festivaliers : « Ça s’est fait sur avis partagé du commissaire divisionnaire et du département, car c’est un événement où on attendait 8000 personnes, il y a la Seine des deux côtés, etc. » Un coup dur, mais pas fatal puisqu Daniel Avery, Deena Abdelwahed, Kink, Red Axes et les autres artistes programmés ont assuré l'essentiel, mais avec sobriété.