50 ans après, le « Yellow Submarine » des Beatles revient au cinéma

À l’occasion de son 50ème anniversaire, le film d’animation des Fab Four réinvestit les salles de cinéma américaines.
  • 1968, année psychédélique ? Lorsque sort Yellow Submarine en juillet 1968, le long-métrage de George Dunning donne l’étrange impression d’avoir été réalisé sous acide. Jugez plutôt : sous la menace des terribles Blue Meanies, un jeune héros tente de sauver Pepperland, un pays imaginaire protégé par Sgt. Pepper où la musique est reine, et se voit aidé dans sa mission par les Fab Four et leur célèbre sous-marin jaune.

    Sous influence. À une époque où les Beatles consommaient les substances psychotropes comme des bonbons et où Paul McCartney définissait l’album "Sgt. Pepper Lonely Hearts Club Band" comme un « disque drogué », un tel scénario n’a finalement rien d’étonnant.

    C’est bourré de références à la pop culture (Warhol, les lettristes, etc.) ou à l’univers même des Beatles (un peu comme la seconde partie de la bande-son, réalisée par les petits gars de Liverpool en personne, où le producteur George Martin multiplie les clins d’œil à la discographie du groupe), c’est ouvertement halluciné et ça traverse visiblement les époques : à partir du 8 juillet, une version restaurée (en 4K et à la main, image par image) sera diffusée dans plusieurs salles américaines.

    En plein trip. Dans la foulée, l’album "Yellow Submarine" bénéficie lui aussi d’un nouveau mixage en 5.1, réalisé par l’ingénieur du son Peter Cobbin au mythique studio Abbey Road, confirmant de fait que cette œuvre des Beatles est un cas unique dans l’histoire de la pop, plongeant le spectateur/auditeur dans une féérie psychédélique à vivre comme un trip à la fois baroque et hyper coloré.

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