120 festivals français signent une tribune pour le maintien des concerts en 2021

Si le flou autour de la reprise des concerts persiste, 120 festivals français comme le Hellfest, Nuits Sonores ou encore We Love Green ont publié sur les réseaux sociaux une tribune pour réitérer leur volonté de faire leur métier, et appellent le gouvernement à mettre en place un protocole pour maintenir les éditions 2021.
  • Depuis le début de la pandémie, le secteur de la musique, premier à terre, a été sur le pied de guerre. Le travail ne s’est jamais vraiment arrêté : il a fallu annuler, reprogrammer, re-annuler, (re)re-programmer, disséquer les annonces du gouvernement, lire entre les lignes et ronger son frein en attendant des mesures claires et précises. Un calvaire pour beaucoup dans une situation financière déjà fragilisée. Mais, même si c’est bête à dire (et donc à écrire), « l’espoir fait vivre ». Cet espoir tient à bout de bras des professionnels sur les rotules qui veulent néanmoins y croire, et continuer de travailler pour espérer accueillir du public et des groupes l’année prochaine.

    C’est en tout cas l’idée derrière une tribune signée par 120 organisateurs de festivals, dont les Eurockéennes, Solidays, Villette Sonique ou encore le Main Square afin de montrer qu’ils sont « déterminés à faire vivre nos événements en 2021 ». « Optimistes de nature, entrepreneurs de métier, nous sommes engagés pleinement dans la préparation de nos prochaines éditions », écrivent les festivals. 

    Publiée le 27 novembre sur les réseaux, cette tribune, courte mais efficace, affirme que les organisateurs sont prêts à relever ce défi, surmontable selon eux. « Météorologiques, financières ou sécuritaires, nos festivals ont traversé de nombreuses crises ces dernières années. Ils s’en sont toujours relevés. La crise actuelle ne fera pas exception », peut-on lire dans la tribune. 

    Si à partir du 20 janvier 2021, une forme de « vie normale » devrait faire son retour (fin du prochain couvre-feu qui entrera en vigueur le 15 décembre), rien n’indique ou ne permet d’affirmer, comme le rappelle Tsugi, que les concerts pourront également reprendre. C’est pourquoi des feuilles de route claires doivent être établies par le ministère de la Culture pour que ces événements ne travaillent pas dans le vide et, surtout, qu’ils puissent se dérouler dans les meilleures conditions.

    Pour lire la tribune en entier, c'est juste en dessous.