Les 10 ans du label Third Man de Jack White en 21 titres qui font taa-ta-ta-ta-ta-taaa

Le 11 mars 2009, le leader des White Stripes posait ses valises à Nashville pour installer Third Man, une mégastructure fonctionnant à 360° comme un label-disquaire-studio permettant à White de devenir le Charlie de sa propre chocolaterie. C’était il y a dix ans et les fans de rock analogique lui disent merci.

Dans l’histoire du rock, qu’on l’aime ou pas, White restera aux yeux du grand public célèbre pour deux choses : son Seven Nation Army, évidemment, depuis longtemps devenu un hymne taillé pour les stades du monde entier ; et puis le label Third Man, créé grâce aux bénéfices engendrés par le hit planétaire, et qui lui a permis de dilapider une partie de sa fortune, dès 2001, dans des éditions/rééditions collector de 45t des White Stripes.

Sauf que ce qui n’aurait dû être qu’un joujou pour nouveau millionnaire deviendra dès 2009, à l’installation de Third Man à Nashville, un berceau du rock’n’roll, une véritable usine à laques vinyle. Après presque 600 sorties au compteur, compilant disques originaux et rééditions en tous genres, Third Man est devenu depuis longtemps bien plus qu’un joker. Des groupes comme Dead Weather (forcément) ou les Raconteurs (forcément aussi) y ont élu domicile, mais ce serait rapidement oublier les signatures des incroyables Yak, Kelley Stoltz, Melvins ou encore Shirt, premier rappeur de l’écurie. La playlist qui suit permet de faire le point sur cette première décennie menée tambours battants.

Et on ne résiste pas à l’idée de vous balancer cette incroyable vidéo retraçant le record du monde obtenu en 2014 par le label pour enregistrer et produire un disque : 3 heures et 55 minutes. Qui dit mieux ?