

5 albums de 2019 dont vous n'avez peut-être pas entendu parler
2019 M12 21
Certains sont passés dans les colonnes de "Jack" tandis que d’autres ne sont peut-être pas arrivés jusqu’à vos oreilles... Du moins jusqu’à maintenant.
Steve Lacy - « Apollo XXI »
Le prodige américain, issu de la même banlieue que Kendrick Lamar (Compton), a sorti cette année « Apollo XXI », un disque incroyable qui peine à séduire les auditeurs français. Et pourtant, l’album de Steve montre toute la créativité du jeune musicien, ancien membre de The Internet qu’il a rejoint à l’âge de 16 ans (et qui lui a valu une nomination aux Grammy Awards en 2015 alors qu’il était encore lycéen). Rien que pour le tube Playground, ça vaut le coup de se jeter corps et âme dans ce disque.
Eddy Current Suppression Ring - « All in Good Time »
Absent depuis 2010, les punks australiens d’Eddy Current Suppression Ring sont revenus sur la surface de la terre en toute fin d’année (le 13 décembre, ce qui pourrait expliquer que vous ne l’aviez pas encore écouté). L’album « All in Good Time », qui est sorti sur Castle Face (le label hébergeant King Gizzard & the Lizard Wizard ou encore certains disques de Ty Segall) est un concentré de riffs tranchants et de chant braillé à l’arrache dans un micro mal branché. Aussi intense qu’un repas de Noël en famille.
Larry June - « Early Bird »
Injustement méconnu, comme tous ceux qui sont sur cette liste, le rappeur californien Larry June a sorti cette année cinq albums de haut vol : « Early Birds », « The Port of San Francisco », « Mr. Midnight », « Out The Trunk » et « Product Of The Dope Game ». Un artiste ultra-productif qui rappelle à certains moment Tyler, The Creator, et qui à travers cinq albums montre la palette dont il est capable, tantôt smooth et doux et tantôt plus incisif.
Tropical Fuck Storm - « Braindrops »
Encore des Australiens. Les quatre musiciens de Tropical Fuck Storm se sont imposés grâce à deux éléments : des bonnes chansons et des concerts tonitruants où la sueur dégouline de partout. Ça sent le rock, le punk, le punk-rock et « Braindrops » ne peut pas passer sous le radar. Les compositions sont tordantes, dangereuses et aiguisées pour tailler très profond. Faites l’expérience et dites-nous.
Men I Trust - « Oncle Jazz »
Ce trio québécois a sorti en 2019 un double-album de 24 chansons intitulé « Oncle Jazz ». Soixante-dix minutes de mélodies hautes de plafond, d’indie-pop en-veux-tu-en-voilà et de paroles chuchotées dans l’oreille qui caressent le tympan avec douceur. Le genre d’album à écouter seul.e chez soi, allongé.e sur un lit en prenant son temps, pour ne rien faire et se laisser bercer par la musique. Surtout quand elle est bonne.