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Depuis qu’il est gamin, Benjamin Biolay a une passion, qui ne l’a presque jamais quitté : la F1. Dans la famille, le dimanche après-midi, c’est jour de course. Depuis qu’il a posé ses yeux sur ces bolides, qu’il a vibré avec eux à distance, Benjamin ne rate plus une course. Même si ce dernier a fait un break après la mort d’un pilote français en 2015, Jules Bianchi, la passion pour ce sport a repris le-dessus. Dans le documentaire, dédié au pilote décédé (tout comme l’album « Grand Prix ») et baptisé Court-Circuit, on suit l’artiste français à travers sa passion pour cette discipline. Le film débute d’ailleurs avec le premier grand prix de la saison (à Spielberg en Autriche) et l’artiste français chez lui avec ses amis pour regarder la course.
Dans le documentaire, on suit donc Benjamin chez le disquaire (All Access dans le 17e arrondissement de Paris), lors de sa rencontre avec Alain Prost, ancien pilote (1980-1993), dans un hôtel où se rendait souvent Ayrton Senna, pilote brésilien mort lors d’un grand prix en 1994 ou encore en visite aux ateliers F1 de Renault à Viry-Châtillon en Essonne. En immersion au cœur de ce sport, Biolay avoue : « Ça n'a fait que renforcer mon attirance pour cette discipline. Certaines fois, j'ai eu l'impression d'avoir dix ans. C'est la plus belle des sensations. » Une passion qui jalonne fatalement la musique du chanteur, ses paroles (« Mon cœur c’est un vieux moteur si tu soulèves le capot ») mais aussi certaines de ses sonorités que l’on peut entendre sur « Grand Prix ». Il ne reste plus qu’une seule chose à faire : (ré)écouter le disque après avoir vu le documentaire.
Le documentaire sera diffusé le samedi 14 novembre en 2ème partie de soirée sur ¢, à la suite d’un concert privé inédit de Benjamin Biolay.