2018 M03 30
Le sens du teasing. « Tonight. » En un seul mot, bingo. Jeudi 29 mars, The Weeknd annonce via son compte Instagram l’arrivée d’un mystérieux objet nommé « My Dear Melancholy », sans que personne ne sache s’il s’agit d’un nouveau morceau ou d’un nouvel album. Le tout est accompagné d’une pochette du plus bel effet, et une partie de la planète va se coucher sans savoir. À minuit presque pile, l’auteur de Starboy balance la sauce : c’est un EP.
Grosse Dream Team. La dernière fois qu’on avait entendu parler de The Weeknd, c’était sur le Pray For Me de Kendrick Lamar, extrait de la fantastique B.O. de Black Panther, carton absolu. À peine deux mois plus tard, bis repetita pour le buzz avec cette fois six nouvelles compositions où l’on retrouve… à peu près tout le monde. C’est d’ailleurs le gros tour de force de « My Dear Melancholy » : réussir à réunir la crème en à peine six morceaux. Il y a Skrillex, Nicolas Jaar, Mike WiLL Made-It (l’homme derrière 2 Chainz, Lil Wayne ou encore Rihanna), Frank Dukes, et puis surtout il y a…
… La French touch. Le coup de maitre, le vrai, c’est Hurt you, meilleur titre de l’EP. Pourquoi ? Parce qu’on y retrouve Gesaffelstein pour son premier morceau depuis 2015, et Guy-Manuel de Homem-Christo des Daft Punk, à la production. Présent sur un autre titre (I was never there), Gesaffelstein confirme ainsi sa réputation de mec le plus mystérieux de la techno ; quant à la moitié des Daft, il s’agit plutôt de retrouvailles après le carton de Starboy, voilà un an et demi.
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— The Weeknd (@theweeknd) 8 octobre 2017
Bref, The Weeknd confirme encore une fois son statut de super-héros. Ce qui est finalement une transition toute trouvée vers la BD Starboy qui sortira chez Marvel le 13 juin prochain, et inspiré de sa propre histoire. Définitivement, cet homme n’est pas humain.
Et « My Dear Melancholy », lui, s’écoute juste en dessous.