Selon une étude, les fans de Marilyn Manson seraient de gros psychopathes

Vos goûts musicaux en disent plus sur votre personnalité que vous ne le pensiez. C’est en tout cas ce que semblent montrer les résultats d’une étude publiée dans le New York Times.
  • C’est la science qui le dit : les fans de Björk sont ouverts d’esprits, ceux de Placebo, beaucoup moins. Pour en arriver à ces résultats, l’Université de Stanford s’est associée au Centre Psychométrique de l’Université de Cambridge histoire de mener une étude comportementale sur les utilisateurs de Facebook.

    Pour les aider dans leur tâche, ils ont eu l’idée d’utiliser l’application myPersonality pour administrer une liste de cent questions visant à établir un profil entre cinq grands traits de la personnalité : l’ouverture d’esprit, la conscience professionnelle, l’extraversion, l’agréabilité et le névrosisme. Chacun des 70 000 participants a également accepté de donner libre accès à ses données personnelles comme les pages likées par exemple. Les profils établis par les scientifiques se basent donc sur les traits de caractère des individus, mais aussi sur leurs attraits culturels.

    Tout le monde a des défauts. Les résultats de l’étude ne se concentrent pas uniquement sur la consommation musicale mais aussi sur les séries, les films ou les artistes fétiches des personnes interrogées. On constate donc entre autres que les répondants les plus ouverts d’esprit seraient les fans de Björk et de Tom Waits. Les plus extravertis écouteraient du Gucci Mane ou du Waka Flocka Flame alors que les plus introvertis préfèreraient Nightwish. Les personnes les plus désagréables écouteraient Placebo, Rammstein ou Judas Priest. Mention spéciale tout de même aux admirateurs de Marilyn Manson qui seraient à la fois les plus névrosés et les moins agréables. Comme quoi être fan ce n’est pas tous les jours facile.

    Scandaleux. Il faut relever que cette étude a servi de source d’inspiration au cabinet de conseil Cambridge Analytica, qui est aujourd’hui au cœur de nombreux scandales concernant la vie privée puisque l’entreprise a embauché l’un des professeurs de l’Université de Cambridge, le Dr. Aleksandr Kogan, pour construire son propre modèle d’analyse à grande échelle. Les résultats récoltés en 2015 auprès de 50 millions d’utilisateurs de Facebook (sans leur consentement) ont notamment permis d’établir des profils d’électeurs potentiels pour le candidat Donald Trump. On n’en est pas certain mais ils devaient très certainement adorer Marilyn Manson, eux aussi.