Selon les Nations Unies, le boom de l'ecstasy en Amérique du Sud serait dû… aux festivals électro

C’est un rapport de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime qui l’affirme.

L’Amérique Latine et la drogue, tout une histoire. On y trouve les feuilles de coca qui servent à fabriquer de la cocaïne et on y cultive aussi la marijuana. Mais ce dont l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime se soucie, c’est l’accroissement de la consommation de diverses drogues de synthèse comme l’ecstasy, le LSD et les méthamphétamines. Selon un rapport publié en mars, les festivals de musiques électro sont, en partie, coupables de cette forte hausse. L’étude parle d’une « consommation en hausse en particulier parmi les élèves du secondaire, les étudiants universitaires et dans les festivals de musiques électroniques ». 

Les raisons ? En dix ans, 178 nouveaux types de psychotropes ont été découverts sur le continent sud-américain. Ce sont les jeunes qui seraient visés en premier par ce rapport puisqu’ils seraient les principaux consommateurs.

L'une des causes de cette hausse serait l'afflux de touristes étrangers qui apportent dans leurs valises de quoi se détendre. Les saisies de larges quantités de drogues en Amérique latine sont aussi, selon le rapport, moins fréquentes qu’en Europe ou qu’en Amérique du Nord.

Mieux vaut prévenir que guerir. Mais si le problème n’était pas (forcément) la prise de substances, mais la qualité de celles-ci ? Pour lutter contre les risques liés aux drogues, de plus en plus de festivals accueillent des organismes qui testent vos drogues, afin de s’assurer de la qualité de celles-ci. Le but : réduire les accidents, parfois mortels. La prévention peut sauver des vies, alors pourquoi s’en priver ?