2016 M11 7
Il est de retour. Si Pete Doherty était pressenti pour une réouverture du Bataclan, l’ancien Libertines cède finalement sa place à Sting, de retour avec un 12ème album studio, enregistré à New York et prévu pour le 11 novembre. Gordon Matthew Thomas Sumner (son vrai nom) déclare même avoir été très influencé par les décès de Bowie, Prince et Lemmy… Surprenant, quand on sait qu’encore récemment il se faisait remarquer en France pour ses frasques libertines avec Mylène Farmer. Mais pas de mauvais esprit, cette fois il promet un retour à une pop « plus académique ».
Il revient de loin. Un indice qui laisse entendre que le bassiste a envie de son gros come-back : il vient de passer dix ans dans une faille spatio-temporelle. Entre la musique médiévale (« Songs from the labyrinth », 2006), ses variations sur Bach et Schubert (« If on a Winter’s Night… », 2009) ou, pire, ses ballades folk (« The Last Ship », 2013)… Il était temps pour Sting d’arrêter le luth et de soigner son jetlag moyenâgeux pour se remettre sérieusement au boulot.
Il est de la police. On a beau se moquer d’eux depuis vingt ans, les petits reggaemen de The Police ont quand même vendu des millions de disques dans les années 1970 et 1980. Ce n’est donc pas une petite billetterie de 1500 tickets qui fera peur à Sting, contrairement à Francis Cabrel qui déclarait récemment que « c’était au dessus de ses forces ». Notons que le Britannique s’est déjà produit sur la scène du Bataclan, en 1979. Presque 40 ans plus tard, il promet de reverser les bénéfices de son concert de réouverture aux associations Life for Paris et 13 novembre.
Il a vu un fantôme. En plus d’être connu pour son goût de la méditation transcendantale, le chanteur tantrique aurait déjà vu… un fantôme. Niveau trouillomètre, l’auteur de Every Breath You Take est donc paré.
Bilan : Sting sera bien en place pour vous accueillir, le 13 novembre prochain. Les billets seront en vente demain mardi, dès 10h du matin.