Le premier biopic sur Bob Marley est en préparation

Déjà quatre docus. Ray Charles, Johnny Cash, Lennon, The Doors ou encore James Brown : ils ont tous eu droit à leur biopic, mais étonnamment, lorsqu’il est question du roi du Reggae, plus personne. Jusque-là, aucun réalisateur n’avait jugé nécessaire (ou n’avait obtenu les fonds) de relater l’histoire dingue de Robert Nesta Marley, né en 45 en Jamaïque et mort en 81 des suites d’un cancer mystérieux. Entre les deux dates, une vie comme une trajectoire de comètes, 200 millions de disques vendus et un message furieusement pacifique.

Tout cela était déjà plus ou moins bien raconté dans les quatre documentaires déjà sortis sur Bob, dont le récent Marley (2012) où l’on voyait sa femme et son fils, notamment, témoigner. Mais rien de cinématographique, et c’est précisément l’erreur que souhaite réparer son fils Ziggy.

Redemption film. Suite à une annonce faite au site Deadline, on apprend que ledit biopic n’est pas encore en tournage, mais que tout semble acté avec la Paramount pour porter cette vie incroyable à l’écran. Pas de date de sortie indiquée pour le moment, mais la présence du fils Ziggy dans la production devrait rassurer les fans quant à la véracité de l’histoire. Qui pour jouer Bob ? Personne ne sait. En tout cas, certainement pas Brad Pitt, dont un shooting en 2012 avait mis le feu aux poudres ; la rumeur voulait qu’il soit en préparation d’un rôle en Jamaïque. Mais pour le coup, c’était une fumette sans feu.

La CIA a-t-elle tué Marley ? En attendant de savoir qui filmera ce biopic, on se prend déjà à imaginer la fin du film : connaitra-t-on enfin la vérité sur la mort de Bob ? Le musicien reggae, pour rappel, est mort parce qu’il… jouait au foot. C’est lors d’un match en 77 que Marley se blessera au pied, préférant refuser l’amputation d’un orteil (où l’on a découvert un mélanome malin) que d’aller contre les principes de sa religion rastafari (qui interdit les amputations).

La suite est connue : lentement, le cancer se propage, Bob décède en 81 et les théories du complot se répandent à leur tour ; la plus dingue étant qu’un agent de la CIA aurait dissimulé une aiguille contenant une toxine cancérigène dans une paire de Converse offerte au chanteur. Sur son lit de mort, un ex agent confiait d’ailleurs l’année dernière être l’auteur de cet assassinat… Ziggy, le fils, semble quant à lui moins obsédé par ces histoires. À 49 ans, il a déjà publié une vingtaine d’albums, reçu 4 Grammy Awards et coup de bol pour les fans, passera par Paris le 30 juin prochain, pour un concert à l’Élysée Montmartre.