

L'année 1967 fête ses 50 ans et c’est toujours impressionnant
2017 M01 3
En 1967, les Beatles, le Velvet, les Doors ou Jimi Hendrix faisaient sa fête à la pop music. C’était il y a cinquante ans et, autant se l’avouer, ça n’a pas pris une ride.
Il est facile d’aimer l’année 1967. Et c’est précisément pour cette raison que des tas de gens le font. En fait, c’est si facile qu’il arrive parfois que l’on soit incapable de choisir quel disque on préfère de cette année riche en sorties essentielles à l’histoire de la pop music : est-ce la poésie noircie du premier album des Doors ? Le psychédélisme d’un Pink Floyd (« The Piper at the Gates of Dawn ») pas encore converti aux concepts-albums, ni aux débauches d’effets pyrotechniques ? La folie orchestrale prônée par les Beatles sur « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band » ? Le magnétisme des bas-fonds du Velvet Underground ou la magie qu’étale sur deux albums mythiques (« Are You Experienced » et « Axis : Bold as Love ») Jimi Hendrix ?
Toujours aussi modernes, jamais ringards, tous ces disques constituent bien souvent le climax créatif d’artistes fondamentaux dans la construction de millions d’hommes et de femmes. Dans la formation de milliers de groupes également, tant les Beatles, Pink Floyd, le Velvet, mais aussi David Bowie qui a sorti son premier album en 1967, restent omniprésents dans la musique des autres, de la pop aux électroniques. Alors, bien sûr, cela offre de multiples arguments aux nostalgiques adeptes du « c’était mieux avant » – ça et les ventes en vinyles de ces divers classiques. Mais, de notre côté, on préfèrera simplement saluer une génération d’artistes qui a eu l’audace de secouer le vieux monde avec des approches complètement éloignées, parfois diamétralement opposées, mais systématiquement retenues par la postérité.