Jabberwocky nous explique son prochain album

  • Le groupe d’électro-pop débute sa tournée estivale par une date ce soir à l’Olympia. Pour "Jack", Manu, Camille et Simon se confient sur le pourquoi du comment de « Make » et dévoilent à demi-mot la suite…

    Ils sont toujours trois, mais ont depuis quitté les bancs de la fac de médecine. Jabberwocky remonte sur scène le 21 avril pour remplir l’Olympia à l’occasion de la sortie en mars dernier d’un nouvel EP entêtant : « Make ». Le temps d’une interview, Jack a voulu en savoir plus sur le processus de création d’un succès et a demandé à Camille des indices sur leur deuxième album toujours en préparation. Mais chuuut, c’est une exclu…

    Deux ans après la sortie de votre premier album « Lunar Lane », vous êtes enfin de retour avec cet EP sobrement intitulé « Make ». Pourquoi autant de temps ?

    Alors, en vrai, ça fait plutôt un an et demi. On a passé pas mal de temps sur la route pour présenter notre album au plus de gens possible et depuis six mois on était en studio pour tout mettre en place. C’est ça nous qui nous a pris pas mal de temps. Sachant que cet EP annonce un nouvel album…

    On peut avoir quelques indices ?

    Déjà, ce que je peux dire, c’est qu’on va changer un peu ; il y aura des voix d’hommes. On rompt avec ce qu’on avait l’habitude de faire et les collab’ avec des artistes féminines. Et puis, on retrouvera les quatre morceaux de l’EP avec cette même couleur un peu chaude qui transparaît déjà, mais aussi pleins de nouvelles choses. Je ne peux pas t’en dire plus car même moi je ne connais pas encore la date de sortie.

    Sur la pochette de « Make », on retrouve vos petites figurines déjà présentes dans le clip Late Nights. Pourquoi avoir fait ce choix de visuel ?

    Ça fait longtemps que Simon collectionne les « bobble heads » et on s’est dit que ça serrait marrant de se montrer sur l’album sans vraiment être dessus directement. En partant de l’idée des figurines, on a trouvé le moyen de s’en faire faire et de décliner nos visages à travers elles. On a ainsi pu les amener sur le visuel en gardant le côté onirique de la pochette, qui rappelle un peu les dessins animés.

    Et où peut-on trouver ces figurines ?

    Ah, pour l’instant elles sont chez nous… et au Japon. Mais on pense sérieusement à faire des packs.

    Où vous êtes justement partis pour clipper Late Nights en featuring avec Elisa Jo. Pourquoi le Japon ?

    Alors, nous n’avons en fait pas pu partir là-bas directement mais seulement envoyer un représentant. En fait, les personnes avec qui ont bossait avaient des contacts là-bas, notamment les gens qui possèdent le club, enfin, ceux qui ont les Lamborghini un peu folles et les sortes de scooters carrément dingues. On s’est dit que ce serait bien d’en profiter pour explorer le titre à travers ces nuits japonaises surprenantes qui, dans l’inconscient, donnent cette idée de quelque chose de complètement fou et onirique.

    « Le Japon est une source d’inspiration pour beaucoup de musiciens. »

    Vous n’êtes pas les premiers artistes français à tourner là-bas. Selon vous Tokyo, c’est LA tendance du moment dans le monde de la musique ?

    J’ai l’impression que ça a toujours été une source d’inspiration pour beaucoup de musiciens. On a malheureusement pas encore eu l’occasion d’y aller mais on aimerait beaucoup y mettre les pieds. C’est sûr que ce genre d’univers ça nous parle. Notre génération connaît le Japon avant tout au travers des animés qu’on voyait quand on était plus jeunes, des mangas ou des œuvres de science-fiction comme Akira par exemple. Il y a toujours quelque chose qui nous rattrape au Japon.

    Avant Jabberwocky, vous faisiez des études de médecine. Vous continuez ?

    Alors là non, plus du tout, on n’est plus inscrits à la fac. Après, y revenir un jour, on verra. Pour l’instant ce n’est pas du tout prévu car on essaye surtout de développer le projet et de profiter de ce qui nous arrive pour continuer de partager nos morceaux avec notre public.

    Plus d’infos sur le Facebook du groupe. 

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