Ces groupes se sont séparés en 2016 et ils vont tous nous manquer (ou pas)

  • À l'image de 50 Cent, des dizaines de groupes et artistes ont tiré leur révérence cette année. Passage en revue des nouveaux retraités du music business.

    Adieu 50 Cent. Le décès de David Bowie le 10 janvier dernier nous avait mis sur la piste et le reste de l’année avait ressemblé à ce que l’on redoutait : en 2016, il a fallu composer avec la mort. Mais pas que. De nombreux groupes ou artistes ont également annoncé leur retrait du circuit musical. Dernièrement, c’est Chairlift qui sonnait le clap de fin, rapidement suivi par un 50 Cent qui, en marge de la sortie de « Street King Immortal », tirait sa révérence avec classe. Et modestie : « Je veux en finir avec ce projet. Je ne veux pas écrire de nouvel album après ça. Vous savez à quel point certains artistes ont besoin de la confirmation qu’ils sont bons. J’ai cette confirmation avec les putain de 35, 40 millions d’albums que j’ai déjà vendus. » Si les ventes de disques étaient un gage de qualité, on pleurerait alors à chaudes larmes la disparition de groupes commercialement au top tels que One Direction et Fréro Delavega.

    Sur la touche pause. Heureusement, il existe bien d’autres critères et cette fois c’est avec un immense regret que l’on a appris cette année la séparation d’une dizaine de groupes adorés. Parfois, la tristesse gagnait sur l’étonnement : Gossip, The Maccabees, Lush ou encore Lupe Fiasco qui annonce sa retraite depuis dix ans au moins. D’autres fois, il paraissait impossible de faire la distinction entre ces deux sentiments. Comme lorsque Savages et Tame Impala ont déclaré vouloir faire un petit break, sans que l’on sache réellement ce que ça signifie. Comme lorsque THEESatisfaction, Youth Lagoon et Majical Cloudz ont annoncé vouloir évoluer vers d’autres univers. Comme, enfin, lorsque les deux frangines Antha et Kincy ont décidé que leur chemin musical ne passerait plus par Orties.

    Certains diront que toutes les bonnes choses ont une fin, d’autres que les histoires les plus courtes sont les meilleures. Une seule certitude, finalement : ces groupes laissent derrière eux quelques millions de fans éplorés, avec les réseaux sociaux comme seuls remèdes à leur chagrin.