Glauque : la voiture dans laquelle 2Pac a été tué vendue aux enchères

Adjugée, vendue pour la modique somme de 1,75 million de dollars…

Triste destin. L’histoire paraissait écrite d’avance : un jeune noir issu des quartiers les plus pauvres des États-Unis, constamment rattrapé par son environnement, parvient à le dépasser pour devenir une superstar du rap, dont la vie et la mort touchent un très grand nombre de personnes. Rares sont en effet les artistes à avoir écoulé autant d’albums après leur disparition, à avoir suscité autant de théories quant aux circonstances de leur décès, à provoquer autant de débats passionnés et d'analyses enfiévrées quant à la portée de leur œuvre.

Toujours plus loin dans le sordide, certains s'intéressent même désormais aux objets directement liés à son décès, comme cette BMW noire dans laquelle il s'est fait tirer dessus le 7 septembre 1996 à Las Vegas, avant de succomber de ses blessures six jours plus tard.

Une voiture comme neuve. En vrai, ce n'est pas la première fois que les objets de 2Pac suscitent la convoitise des fans. Le soir de l'accident, déjà, de nombreux piétons se précipitent vers le véhicule pour tenter de récupérer des souvenirs, d’arracher les enjoliveurs customisés ou les poignées de porte, pendant que le rappeur, touché par quatre balles, est transporté d'urgence à l’University Medical Center, l’hôpital du comté de Las Vegas.

Quant à la voiture, après être passée de propriétaires en propriétaires, elle a été remise à neuf. Enfin, presque : « Il y a une petite échancrure où l’on suppose qu’une des balles se trouvait, affirme le certificat d’authenticité du concessionnaire Celebrity Cars à Las Vegas. Mais hormis ça, elle est complètement restaurée. Les photos des trous de balles sont juste pour la référence. Les roues ont été remplacées avec les mêmes roues qu’il avait au moment de la fusillade. Elle roule bien et est en excellente condition. »

On attend maintenant de savoir quand sera vendu le flingue qui a tué John Lennon ou le câble électrique qui a foudroyé ce bon vieux Claude François. Drôle d'époque...