2018 M11 29
Histoire folle. Alors que leur président, Petro Porochenko, vient de lancer à la Russie la menace « d’une guerre totale », le groupe ukrainien Taft Plunk a, sans aucun scrupule, usurpé la marque de fabrique des deux Français devenus rois de l’électro.
Tout commence quand Vlad Fisun, DJ, doit se produire à un festival. Son acolyte a un empêchement et ne pourra pas assurer le show. En vitesse, Vlad achète deux répliques de casques des Daft et réalise un décor inspiré du groupe français. Il va même plus loin et engage deux amis pour jouer les gardes du corps. Il monte sur scène et joue un set lui aussi très inspiré par la musique des Daft Punk. La machine est en route.
Piston. Le groupe ne pouvait donc pas s’arrêter là. Vlad demande à une amie photographe de réaliser quelques clichés d’eux avec les casques à Kiev (dans le métro, au bar, chez le disquaire, etc.) et comme les deux ont des contacts dans la presse en Ukraine et en Russie, ils les utilisent pour faire connaître les Taft Plunk. Ça marche, puisqu'on en parle aujourd'hui.
Idée de génie. Tout l’été, le groupe assure des concerts avec les fameux casques. Le mieux, c’est que leur musique, qu’ils décrivent comme « du Daft Punk s’il jouait encore de la musique underground » n’est pas si terrible que ça. Comme les Français n’ont jamais joué à Kiev, les deux Ukrainiens ont donc créé leur propre concert des Daft Punk. Un nouveau concept qui pourrait donner des idées à d’autres, en attendant le courrier des avocats de Bangalter et de Guy-Manuel.